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Etape précédente: environs de LA VALETTE |
Ce matin encore un départ de l'hôtel à 9H.
La journée commence par
le traditionnel ramassage. Aujourd'hui nous sommes 25 et nous serons
accompagnés par Jacqueline. Notre matinée sera consacrée à la
découverte du Palazzo Parisio de Naxxar, au nord de l'île, décrite dans
cette page et se prolongera pour une visite de site au sud de l'île (on en parlera dans la page suivante).
Ce dimanche, jour de la Fête-Dieu est aussi celui des Premières Communions qui
se célèbrent à l'âge de 7 ans dans
les paroisses du pays (la Profession de Foi a lieu à 12 ans). C'est aussi une très grande fête familiale autour des
petites filles en robe blanche comme des mariées et les petits garçons en
costume blanc et portant un brassard également blanc. On comprend dès lors mieux
l'origine des gros pétards que l'on entendait exploser hier soir depuis notre
hôtel de Bugibba. Vacarme qui va d'ailleurs encore se reproduire ce soir... Les
Maltais adorent ces manifestations bruyantes à base de pétards et feux
d'artifice et ce n'est pas pour rien qu'on compte 33 fabriques à Malte...
NAXXAR: le Palazzo
Parisio
A 9H30, nous sommes sur la place de NAXXAR, une localité d'environ 13 500 habitants,
avec, face à l'église paroissiale, l'austère palais qui porte le nom de ses seconds
propriétaires. Rien d'impressionnant de l'extérieur. En 1733, c'est un pavillon de chasse construit par le Grand Maître portugais António Manoel de Vilhena. Il a été
utilisé comme résidence d'été ou permanente, puis comme caserne ou comme
collège, avant d'être acquis par le Marquis Scicluna en 1898. Le marquis
embellit le bâtiment au début du 20e siècle, le transformant en palais.
L'intérieur est richement décoré de fresques, statues, colonnes,
lustres et autres œuvres d'art. Vestibule avec des statues représentant les 4
saisons. L'escalier en
marbre comporte une impressionnante balustrade monolithique dont c'est le
troisième exemplaire, les deux premiers s'étant brisés dans le transport. Il
faut dire que les marbres viennent de Carrare ou de Sienne. Les lustres sont en
verre de Murano et le pavage des sols rappelle ceux du Vatican.
Après avoir grimpé le grand escalier de marbre, ce que l'on découvre à l'étage
est tout aussi intéressant. Des armures se dressent dans une galerie donnant sur
les jardins et ouvrant sur des salons, la salle à manger avec des tableaux
(reproduction de Pompéi), la bibliothèque avec des portraits du marquis et de sa
femme et une chambre qui possède une chapelle puis un boudoir. D'autres pièces
superbes: la salle de musique avec le portrait de la fille du marquis, la salle
de billard pour les hommes. La salle de bal est dorée à profusion dans une
apothéose baroque...
Le palais est considéré comme unique dans Malte et on le
qualifie de "petit Versailles".
Le palais est également intéressant pour ses jardins mêlant rigueur par la
symétrie et une certaine exubérance de la flore mise en scène, allant de la Méditerranée aux lointains tropiques à travers une soixantaine d'espèces tels le
ventru Ceiba speciosa (ou Ceiba speciosa, de la même famille que
le baobab ou le kapokier), le Erythrina crista-galli, tous les deux
venus d'Amérique du sud ou le Sapindus saponaria aux fleurs jaunes
originaire d'Asie.
Fin de la visite à 10H20, le
temps de donner un petit coup d'oeil à l'église baroque du XVIIIe siècle dédiée
à Notre-Dame-des-Victoires. A Pâques a lieu une course avec la statue de Jésus
tandis que le 8 septembre on célèbre la fête patronale qui est aussi une fête
nationale commémorant le fin du Grand Siège ottoman.
A Malte, il y a toujours quelque part un quartier où l'on célèbre des fêtes
patronales (la tradition des festas remonte au XVIème siècle) reliées aux
370 églises qui parsèment l'archipel. Le saint patron de l'église locale est
fêté pendant une durée d'une semaine voire de neuf jours.
De l'autre côté de la place se dresse l'immeuble du Peace Band Club. C'est la philharmonie de Naxxar qui participe à tous les
événements festifs religieux de la ville. L'établissement s'est installé dans l'ancien
Palazzo Victoria, et, comme toute institution de ce type à Malte et à Gozo, son
"cercle" est ouvert à tous, avec bar, salle de billard et également snack.
NAXXAR, visite du Palazzo Parisio - la salle de bal
Pour voir des détails, passez le pointeur sur l'image comme une loupe
A pied nous rejoignons notre car en parcourant
des rues bordées de jolies
demeures qui mettent évidemment à l'honneur le pierre globigérine de Malte.
La suite de la matinée nous conduira vers le sud de l'île, à la Grotte Bleue que
l'on évoquera dans la page suivante.
Départ
9H pour une petite journée. Effectif réduit avec 18 participant et par pure
hasard la même guide que la veille, Jacqueline.
Court trajet, une petite demi-heure pour rejoindre Mosta qui se trouve à
quelques kilomètres au sud de Bugibba et de Naxxar....
MOSTA: l'église Ste-Marie (N-D de l'Assomption) au dôme imposant
MOSTA est une localité d'un peu plus de 20 000 habitants.
La ville est célèbre par le dôme de son église la Rotunda de Sta Marija Assunta.
C'est le troisième plus grand dôme du monde par ses 66 ou 67
mètres de hauteur (pour 33 ou 37 mètres de diamètre), après St-Pierre de Rome
(136 mètres de haut et 42 mètres de diamètre) et St-Paul de Londres (111 mètres
de haut et 31 mètres de diamètre). La Rotonde a été conçue par Georges Grognet,
un citoyen français résidant à Mosta. Elle a été achevée en 1860 après 27
ans de travaux en large part réalisés par les habitants (pas plus de 1500
à cette époque). Elle fut construite autour et par dessus l'ancienne église qui
servit d'échafaudage avant d'être rasée. Sa forme circulaire donc non
conventionnelle pour une église dont le plan normal est en croix, fut l'occasion
d'un conflit avec l'évêque.
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La seconde raison de la célébrité de cet édifice, c'est qu'il faillit être
détruit au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 9 avril 1942, par une bombe
d'une tonne lancée par les forces de l'Axe qui visaient l'ancien aérodrome
Elle a percé le dôme mais miraculeusement n'a pas explosé. Le détonateur a été
retiré et aujourd'hui, en souvenir, une réplique de la bombe est exposée dans la
sacristie où, par ailleurs, sont aussi exposés l’autel de l’ancienne église
construite 500 ans avant, la statue de la crucifixion et 8 bas- reliefs en
argent retraçant des événements maltais. L’intérieur de la coupole est
recouvert d’or payé par les émigrés revenus de l’étranger. Les peintures
retracent la vie de Jésus. On peut voir la statue de Notre-Dame de l’Assomption,
accompagnées d'ex-votos, statue qui est transportée lors de processions.
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Il est 10H lorsque nous
quittons Mosta.
Un "saut de puce" pour
arriver à Attard, localité située immédiatement après Mosta.
ATTARD est une
localité d'un peu plus de 10 000 habitants. Attard est devenue une paroisse en
1575. Lors de l'épidémie de peste de 1675-1676, la peste bubonique tua alors 22%
de la population maltaise (seulement 7% dans les campagnes).
En latin, la devise d'Attard est Florigera de halo ("J'embaument l'air
de mes fleurs") en raison de ses nombreux jardins ornementaux et vergers
d'agrumes. Le nom de la localité pourrait provenir du mot "Attar" désignant
l'huile essentielle des fleurs ou de l'arabe ''Atr'' signifiant "parfum".
Le jardin botanique Saint-Antoine occupe la plus grande partie de l'ancien parc
du palais Saint-Antoine. On le considère comme étant le plus agréable jardin de
Malte avec ses espèces méditerranéennes ou tropicales.
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Depuis le jardin, on
aperçoit le drapeau blanc et rouge de Malte flottant au-dessus du Palais
San-Anton, résidence officielle de la présidence de la République. Construit en
1625, il était la maison de campagne d'Antoine de Paule, Grand Maître d'origine
française de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1623 à 1636. D'autres grands
Maîtres l'utilisèrent: Antonio Manoel de Vilhena, Manoel Pinto da Fonseca et
Emmanuel de Rohan-Polduc (issu d'une famille princière du Duché de Bretagne).
Puis il servit de résidence d'été aux gouverneurs britanniques jusqu'en 1928.
Le palais a accueilli des chefs d'Etat, des hommes de lettres et de nombreuses têtes couronnées à travers les siècles: la
reine Marie de Roumanie, l'impératrice de Russie Marie Feodorovna, le roi
Edouard VII et la reine Elizabeth II. Lors de la réunion des chefs de
gouvernement du Commonwealth organisé à Malte en 2005, le palais a servi de
résidence pour la reine Elizabeth II et le prince Philip comme lors
d'autres visites royales antérieures, en 1954 et en 1967. Dans un autre genre
Louis Bonaparte, le frère cadet de Napoléon, y fut emprisonné ainsi que Mikiel Anton Vassalli (1764-1829), père de la
langue maltaise (il a élaboré 4 alphabets utilisant les lettres latines et a
publié une grammaire), soupçonné de francophilie.
Une longue galerie donne accès au salons du rez-de-chaussée et elle est ornée
des bustes des onze présidents et présidentes (depuis 2014 et pour la seconde
fois, une femme, Marie-Louise Coleiro Preca, est à la tête du pays) qui ont dirigé le pays depuis la
proclamation de la République le 13 décembre 1974. On peut visiter la chapelle
palatiale et même passer près de la BMW présidentielle qui a le privilège de ne
pas porter d'immatriculation.
A Attard, se trouvent également la résidence officielle de
l'ambassadeur des Etats-Unis et l'ambassade de Tunisie.
Un autre "saut de puce" pour se rendre au village d'artisanat voisin de Ta'Qali où nous arrivons peu après 11H.
TA'QALI est un village au centre du territoire de la localité de Attard. Il occupe l'emplacement de l'ancien aérodrome militaire utilisé jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et même jusqu'au milieu des années 1950 par la Royal Air Force. Depuis le départ de la RAF, l'emplacement a été transformé en une zone de loisirs. L'ambassade des Etats-Unis a déménagé ici en 2011 en quittant ses locaux de Floriana. Le village héberge aussi le marché national aux légumes et le stade national.
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De Ta'Qali, on a une très intéressante vue sur la ville forteresse de Mdina, l'ancienne capitale de Malte.
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Nous quittons Ta'Qali vers midi et quart pour parcourir quelques kilomètres vers l'est, en direction de Mdina que l'on contourne pour arriver à Rabat que nous allons visiter après y avoir déjeuné.
RABAT est une
localité très étendue puisque englobant une longue portion de la côte ouest de
l'île. La moitié du noyau de la ville actuelle a également fait partie de la
ville romaine de Melita, avant que cette dernière fût redimensionnée pendant
l'occupation fatimide. En effet, lorsque les Arabes se sont emparés de
Malte, ils ont divisé la ville de Mdina en deux par un fossé, parce qu'ils la
trouvaient trop grande pour être fortifiée: Mdina "la ville", et Rabat,
"le faubourg". Aujourd'hui, Mdina ne
compte guère plus de 300 habitants, alors que Rabat en compte 11 500.
Descendus de notre autocar à
l'est de l'agglomération, nous parcourons la rue il-Kbira en direction du
centre, jusqu'au restaurant situé sur la rue St-Paul, en passant près des
églises St-Augustin (Santu Wistin) et Ste-Marie-Mère-de-Jésus (Ta'Giezu).
A midi et demi, avec d'autres groupes de touristes, nous déjeunons dans une grande salle du baroque
Bottegin Palazzo Xara
qui
héberge aussi depuis 1860 "L'Isle Adam Band Club". Au menu: porc braisé
accompagné de légumes divers (courgettes, chou-fleur et frites) et dessert
intéressant car local, imqaret (ce mot est le pluriel de maqrut
qui signifie "en losange)", un beignet fourré à la pâte de dattes et légèrement
parfumé à l'anis et au laurier. Cette pâtisserie remonte à la présence arabe sur
l'île entre le IXe et le XIIe siècle. On retrouve l'équivalent dans les pays du
Maghreb sous les noms de makroudh, makrout, maqrout, maqrud, ou mqaret...
Pour faire bonne mesure, on arrose cela d'une liqueur de bajtra,
de figue de Barbarie.
13H30, passant devant l'église Ta'Giezu, nous parcourons la rue St-Paul en direction de la place centrale où s'élève la collégiale St-Paul sur le parvis de laquelle, comme d'ailleurs autour de la place, sont encore dressées les statues qui ont été sorties à l'occasion de la Fête-Dieu célébrée le jour précédent.
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Après quoi nous descendons
au sous-sol car le musée est relié à la Grotte de Saint-Paul, où l'apôtre Paul
est censé avoir séjourné pendant trois mois après qu'il eût fait naufrage à Malte en 60 après J.-C.
lorsqu'il allait à Rome pour sa première captivité (Actes des Apôtres 28:1-2).
Saint-Paul reçu par le gouverneur romain Publius aurait guéri son père
atteint de dysenterie et accompli diverses autres guérisons. Publius se serait converti, premier chrétien d'Occident,
puis aurait été consacré évêque de Malte par Saint-Paul et, plus tard, reconnu comme saint.
En souvenir des miracles que la tradition prête à St-Paul, c'était devenu un lieu de
pèlerinage populaire au début du XVIIème siècle, et en 1610 cette grotte a été confiée à
l'ermite espagnol Juan Benegas de Cordoba qui y a construit trois chapelles entre
1600 et 1616. En 1617, la charge de la grotte est
passée à l'Ordre de Saint-Jean avec le Grand Maître Alof de Wignacourt qui,
comme on l'a indiqué plus haut, a également érigé l'église collégiale en
1619 et le Collège Wignacourt pour gérer l'église et la grotte. En 1960, un bateau en argent massif a été offert par les
Chevaliers de l’ordre de Malte à la grotte pour commémorer le 19ème centenaire
de l’arrivée de Saint–Paul à Malte. Parmi les derniers papes, Jean-Paul II et
Benoît XVI s'y sont rendus respectivement en 1990 et 2010.
Cette grotte est proche des catacombes et accessible
depuis l'église paroissiale qui lui est consacrée puisqu'elle est située sous la Collégiale de Saint-Paul.
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De la grotte, on a accès aux
célèbres et vastes Catacombes de St-Paul. Avant d'être
paléochrétiennes, il s'agissait d'hypogées d'abord puniques puis romaines. Selon la culture romaine, il était impur d'enterrer
les morts dans la ville. Ces catacombes n'ont donc pas été destinées à
servir de cachettes car les Maltais n'ont pas subi de persécution à cette
époque ni à servir de quartiers d'habitat troglodytique.
Dans ce labyrinthe heureusement éclairé, il ne faudrait pas se perdre... Les
catacombes ont depuis très longtemps été dépouillées des vestiges d'inhumations
qu'ils s'agisse d'ossements, d'offrandes ou de mobilier funéraire. Certaines comportent un support pour la tête du défunt qui y était
déposé et creusées dans les parois des niches ou loculi étaient destinées aux
dépouilles de petits enfants. Une partie des catacombes ont été transformées en
abris lors de la Seconde Guerre mondiale afin de se protéger lors des
bombardements entre 1940 et 1943. Certaines salles funéraires ayant jadis
accueilli les dépouilles de familles ont été agrandies à cet effet tandis que
des galeries et abris ont été construits au-delà des catacombes.
Nous ne visitons pas les catacombes de Ste-Agathe un peu plus éloignées de la Collégiale. Sainte Agathe de Catane (originaire de Sicile), patronne de Rabat, y priait tous les jours. On y trouve 500 tombes de plusieurs types, en majorité celles d'enfants. Elles comportent aussi des sections pour les païens et les Juifs et on peut un voir des fresques uniques.
Notre guide nous ramène sur nos pas jusqu'à l'air libre...
Il est 14H50. Depuis le Musée Wignacourt, environ 600 mètres nous séparent de MDINA. Nous repassons du côté de l'église St-Paul que nous contournons en passant près de la Colonne St-Paul. De forme octogonale, elle porte des inscriptions en différentes langues (y compris en arabe) sur chacune de ses faces. Agréable parcours dans les rues de Rabat aux jolies demeures, rue Repubblika, aperçu sur la rue Zondadari, Santu Wistin (St-Augustin du nom de l'église qui s'y dresse), avec de riches propriétés bâties en retrait derrière des murs et parcs.
Les remparts qui enserrent la ville de Mdina ont été bâtis sur les anciennes fortifications arabes des IXe et Xe siècles. Lors du Grand Siège, les Turcs tentent une diversion sur Mdina. Le général Mustapha Pacha, vice-roi d'Alger, décide de brusquer la victoire en s’attaquant directement à la capitale, Mdina. Cette dernière est du reste peu fortifiée et abandonnée du meilleur de ses défenseurs accourus à la rescousse des forts durement attaqués du fort St Elme et du château St Ange. Aussi espère-t-il une victoire prompte. Mais à l’annonce de la nouvelle, le gouverneur de Mdina, le chevalier Mesquita, homme d’une grande sagesse et haute intrépidité, use d’un stratagème habile à décourager les Turcs. Il fait habiller les habitants d’uniformes de soldats et parader en haut des murailles tous les paysans réfugiés dans la cité. Impressionnés, les assaillants se retirent...
Près des remparts, nous arrivons aux Howard
Gardens, des jardins-promenade précédant le Porte Principale ou Porta Real
de style baroque construite en 1724 par l'ingénieur français Charles
François de Mondion pour le Grand Maître Antonio Manoel de Vilhena. Le 11
janvier 1693, un énorme tremblement de terre (6 minutes) a eu lieu en
Sicile et Mdina a été sinistrée et reconstruite. En 1798, Bonaparte envoya
le général Masson pour vendre des biens maltais mais les Maltais se révoltèrent
en défénestrant le général.
Mdina, ancienne capitale de
Malte, est surnommée la "cité du Silence‘’ avec ses rues piétonnes habitées
seulement par 324 habitants. Avec La Valette et Rabat, c’est l’un des
ensembles architecturaux les plus impressionnants de l’île. L’ancienne capitale,
ville historique et ville musée, perchée sur un piton rocheux, enserre dans ses
remparts un dédale de rues étroites bordées de belles demeures patriciennes,
d’églises baroques, de couvents, maisons patriciennes et de palais.
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Nous poursuivons par le restaurant "Fontanella tea garden" avant d'arrivée Piazza Tas-Sur où se dresse la Maison Beaulieu de la fin du XVe siècle avec son superbe bougainvillée. Par la rue Villegaignon nous rentrons dans le centre en passant devant le Palazzo Falzon également de la fin du XVe siècle, l'église et le prieuré des Carmélites édifiés entre 1660 et 1675, l'église de l'Annonciation et la chapelle St-Roque après avoir longé la façade du Palazzo Sofia à l'architecture siculo-normande dont le rez-de-chaussée date du XIIIe siècle et aperçu la Casa Gourgion à l'éclectique style néogothique britannique.
Arrivés place St-Paul nous profitons d'un petit moment libre pour visiter l'église paroissiale qui est la co-cathédrale Saint-Paul, siège de l'évêché de Malte. Le billet (5€) s'achète au musée installée au Palais Episcopal devenu musée et permet la visite des deux édifices mais nous n'aurons que le temps de voir l'intérieur de la cathédrale. Avant celle-ci, une église normande des XIe-XVe siècles aurait succédé à un édifice du IVe siècle. Après le tremblement de terre de 1693, elle fut rebâtie en 1697 et terminée en 1702. Manifestement, en plus modeste, l'édifice s'inspire de la co-cathédrale St-Jean de La Valette. Au sol, on retrouve un pavement fait de pierres tombales en marbre polychrome à la mémoire d'évêques et nobles. Le maître-autel est orné par un tableau de Mattia Preti ("la Conversion de St-Paul").
Ayant
quitté Mdina par la Porte Grecque, il est 16H15 lorsque nous regagnons Rabat pour prendre le car et retrouver nos
hôtels à Bugibba vers 17H...