ITALIE DU NORD
Les Dolomites et les Grands Lacs


15 juin au 1er juillet 2015

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Etapes de notre rapide circuit dans le Nord de l'ITALIE :



 

  • Les Dolomites : Haut-Adige (Südtirol), Trentin et environs
  • NOTICES...
    Historique Géographique
     

  • Les Grands Lacs : en Lombardie et environs
  • Sites, paysages, villes ou monuments classés au Patrimoine Mondial de l'humanité de l'UNESCO repérés par le logo .


    DOLOMITES: Haut-Adige (Südtirol), Trentin, Innsbruck... GRANDS LACS: Lombardie, Locarno, Vérone... GRANDS LACS: Lombardie, Locarno, Vérone...
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    Les zones visitées se situent pour l'essentiel en Haut-Adige (Südtirol) avec incursion à Innsbruck, en Trentin et en Lombardie, avec incursion à Vérone.
     


    GENERALITES SUR L'HISTOIRE DE L'ITALIE

    DU PEUPLEMENT INITIAL A LA ROME IMPERIALE (avant le Ve s.)

    Sur un substrat ligure du Néolithique se sont superposées des populations en provenance d'Europe centrale  entre le IXe et le IVe siècles avant J-C tandis que la Grande-Grèce installait des  établissements  dans le sud dans la péninsule aux VIIIe  et VIIe siècle avant J-C.

    La monarchie romaine fondée au VIIIe siècle avant J-C étend peu à peu son emprise sur la péninsule qui est complètement unifié sous la République (VIe au Ier siècle avant J-C).
    L'Empire qui lui succède domine tout le Bassin Méditerranéen mais est  bientôt scindé en deux parties, Empire romain d'Occident et Empire romain d'Orient ou Empire byzantin (
    cette division s'est instaurée progressivement entre 286 et 395 afin d'en faciliter le gouvernement).
     

    EFFONDREMENT DE L'EMPIRE ROMAIN ET ETABLISEMENT DES LOMBARDS (Ve-IXe s.)

    L' Empire Romain d'Occident s'effondre en 475 sous les coups  des invasions barbares, notamment celle des Huns d'Odoacre puis sous celle  les Ostrogoths. Il cède la place à divers royaumes ce qui facilite la conquête de la péninsule par Byzance qui réussit à prendre possession de l'Italie au VIe s. mais doit céder devant les invasions des Wisigoths, Ostrogoths. Puis ce sont les Lombards (peuples germaniques venus de la région de l'Elbe) en 568. En effet,  l'Empire d'Orient a fort à faire sur divers fronts, ce que mettent à profit les Lombards  qui parviennent à établir des comtés non seulement dans le nord mais aussi dans le sud de la péninsule (Duché de Bénévent).
    Le centre, donc la papauté,  reste encore sous contrôle byzantin mais à la fin du VIIIe siècle, les papes s'allient à la dynastie carolingienne des Francs pour s'opposer aux Lombards. Cela conduit à la naissance des Etats Pontificaux.
    Pendant ce temps dans le sud, en 774, profitant de la perte du pouvoir centralisé des Lombards dans le Nord,  le duc de Bénévent, se proclame Prince souverain,  reconnaissant les empereurs carolingiens tout en ignorant leurs lois.

    En 800, Charlemagne couronné Empereur romain d'Occident s'affronte alors à l'Empire romain d'Orient qui se considère comme seul légitime héritier de l'Empire romain. En 812, Constantinople reconnaît l'autorité de l'Empire Carolingien sur le nord de la péninsule tandis que Constantinople garde l'autorité sur deux duchés lombards du sud, le duché de Spolète et le duché de Bénévent.
     

    PREMIER ROYAUME D'ITALIE (IXe-Xe s.) ET NAISSANCE DES CITES-ETATS (XIe-XIIe s.) (XI

    Dans le nord, la dislocation de l'éphémère empire carolingien donne naissance à un tout aussi éphémère royaume d'Italie (IX-Xe s.) en Italie du nord, avant son incorporation dans le Saint Empire Romain Germanique d'Othon Ier. Ce royaume d'Italie continua d'exister, au moins en théorie (sous une autorité impériale qui s'affaiblira aux XIIe, XIIIe puis XVIIe siècles),   jusqu'à la fin de l'Empire, au tout début du XIXe siècle.

    Louis II règne comme roi d'Italie en 844, puis comme empereur d'Occident en 850. Sa mort sans héritier mâle en 875 entraîne des années de chaos et de confusion, l’aristocratie italienne s’engageant pour l’Allemagne ou pour la France, le titre de roi d’Italie étant généralement associé à celui d’empereur.
    Aux IXe et Xe siècles, on assiste à l’effacement progressif du pouvoir impérial et à la montée en puissance des élites urbaines et des pouvoirs communaux.

    Par ailleurs, du XIe au XIIIe siècle, l'Italie est un terrain où s'affronte l'Empire et la papauté qui se dégage peu à peu de son emprise.

    L’Italie centrale et septentrionale est divisée en beaucoup de cités-États, parmi lesquelles Milan, Florence, Pise, Sienne, Gênes, Ferrare, Mantoue et Venise, qui sont les plus puissantes.
    Elles croissent énormément durant cette période et gagnent en puissance, devenant de ce fait entièrement indépendantes du Saint-Empire romain germanique.  L’empereur Frédéric Ier, appelé également Frédéric Barberousse, cherche à recouvrer ses droits en affrontant, soit le pape, soit les communes. Milan est détruit en 1162.
     

    UN PAYS DISPUTE ENTRE LES PUISSANCES EUROPEENNES (XIIIe-XIXe s.)

    À l'époque de Léonard de Vinci, l'Italie reste très morcelée sur le plan politique. Elle est constituée d'une mosaïque de principautés (duchés, cités-États…). Au XIVe s. les princes italiens se livrent souvent à des guerres sanglantes avec de multiples interventions extérieures, notamment de la France et de l'Espagne (guerres d'Italie). La bataille de Marignan est l’un des épisodes des guerres d'Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan. En 1515, le roi de France François Ier et ses alliés vénitiens aux mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan.

    Le XVe siècle correspond à l'Âge d'Or économique et culturel des cités italiennes.

    A cela, s'ajoutent la montée en puissance de l'Autriche et des principautés allemandes ce qui explique en partie le déclin des principautés italiennes du XVIIe au XIXe siècle. La Révolution française et les nouvelles guerres d'Italie qui s'ensuivent font naître au sein de l’intelligentsia italienne l'espoir d'une Italie unifiée.
    Après les campagnes napoléoniennes, la Maison de Savoie voit une occasion d'agrandir le royaume de Sardaigne
    , utilise les poussées nationalistes et s'engage dans trois guerres d’indépendance (1848-49, 1859-61, 1866-70) contre l'Empire Austro-hongrois, la deuxième se faisant avec l'appui extérieur de la France. En 1859, la France et le royaume de Sardaigne concluent une alliance dans le but de rejeter l'Autriche hors de l'Italie du nord, la France devant recevoir la Savoie et le comté de Nice en récompense pour son aide. La défaite de l'Autriche affaiblit les petits États de la péninsule où des gouvernements libéraux se forment demandant l'annexion au royaume de Sardaigne tandis que la France reçoit la Savoie et Nice (la cession de Nice soulève de vives protestations de Giuseppe Garibaldi, né à Nice).

     

    UNIFICATION ET AVENEMENT DE LA REPUBLIQUE ITALIENNE (XIXe-XXe s.)

    Des poussées nationalistes et des guerres d’indépendance contre l'Empire austro-hongrois marquent l'Italie au XIXe siècle. C'est le Risorgimento ("Renaissance").

    Le 24 mars 1860, Napoléon III et Victor-Emmanuel II signent le traité de Turin, qui prévoit l'annexion de la Savoie et de Nice à la France.
    En 1860, Giuseppe Garibaldi à la tête d'un corps de volontaires monte l’Expédition des Mille et débarque en Sicile afin de conquérir le Royaume des Deux-Siciles.
    À la suite de l'expédition des Mille au sud et de la descente des Piémontais du nord, le royaume de Sardaigne réussit à unifier une grande partie de la péninsule (à l'exclusion de Rome et de Venise) et à provoquer la proclamation du royaume d'Italie le 17 mars 1861 sous le règne de Victor-Emmanuel II de Savoie. ll a d'abord comme capitale Turin, puis Florence à partir de 1865. En 1866, Venise est annexée au royaume d'Italie, suivie par Rome (sauf les Etats Pontificaux), en 1870. Rome devient en 1871 capitale de la nouvelle monarchie constitutionnelle.

    L'Italie, alliée de l'Allemagne lors de Seconde Guerre Mondiale, subit les effets de la défaite des Puissances de l'Axe. Le référendum de 1946 met  fin à la monarchie et établit la république.

     
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    GENERALITES SUR LA GEOGRAPHIE DE L'ITALIE

    L’organisation territoriale de l'Italie se compose de: 20 régions (regioni) dont 5 régions autonomes; 110 provinces (province); 8101 communes (comuni).

    RELIEF
    L'Italie est une péninsule de l'Europe du Sud située au centre du bassin méditerranéen et longue de 1 360 km. Elle couvre une superficie de 301 230 km² et possède 7 600 km de littoral en raison de côtes découpées de golfes mondialement célèbres le long de la Campanie (golfe de Naples, golfe de Salerne).
    Les montagnes de la ceinture alpine sont issues de la fermeture de l'antique océan Téthys du fait de la collision des plaques africaine et indienne avec l'Eurasie depuis l'Éocène (50-60 millions d'années).
    Située sur la ligne de contact des plaques africaine et européenne, l’Italie est sujette aux tremblements de terre et possède quatre volcans actifs: sur la péninsule c'est le Vésuve, en Sicile l'Etna et sur les Iles Eoliennes  (en mer Tyrrhénienne), le Vulcano et le Stromboli.

    De hautes montagnes alpines forment un arc frontière au nord du pays. Le massif des Alpes est un ensemble montagneux qui s'étend sur plus d'un millier de kilomètres, de la Méditerranée, à la frontière entre France et Italie,  jusqu'en en Autriche. Ce massif s'étend en largeur sur 100 à 400 kilomètres. Les plus haut sommets  sont le Grand Paradis et trois sommets  frontaliers, le mont Blanc (frontalier avec la France), le mont Rose et le Cervin (frontaliers avec la Suisse). D'ouest en est, on distingue les Alpes piémontaises avec le Mont Viso, les Alpes lombardes avec la Bernina et les Alpes atésines à la frontière avec l'Autriche, prolongées au sud par les Dolomites.
    Comme il y a des Préalpes françaises, il y en a aussi de ce côté-ci des Alpes. Dépassant rarement 2000 mètres, ce sont, à l'ouest,  les Préalpes de Varèse, entre Lac Majeur et Lac de Côme, au centre, les Préalpes bergamasques du Lac de Côme au Lac d'Iseo, enfin à l'est, les Préalpes de Brescia, du Lac d'Iseo au Lac de Garde.
    La chaîne alpine est prolongée au sud-est par les Apennins, lesquels se développent sur une longueur de près de 1 500 kilomètres entre le nord, près du col de Cadibonae en Ligurie, jusqu'à la pointe ouest de la Sicile, et ils constituent l'épine dorsale montagneuse de la péninsule italienne.

    En raison de la topographie des zones alpines, le réseau hydrographique converge dans la dépression entre Alpes et Apennins, autrement dit la Plaine du Pô. Les fleuves et rivières les plus importants sont: le Pô, le Tanaro, le Tessin, l'Adige, l'Adda, l'Arno, le Tibre, en italien Tevere. Le Pô, long de 650 kilomètres, se jette en Mer Adriatique.

    Les lacs les plus importants sont situés au nord, insérés dans les Préalpes italiennes
    : le lac de Garde   le lac Majeur, le lac de Côme et le lac d'Iseo.
     

    CLIMAT

    "La botte italienne" connaît un climat méditerranéen, avec des nuances.
    Du fait de sa position géographique, l'Italie a un climat tempéré, avec de fortes variations régionales dues aux écarts de latitude, aux reliefs et à l’influence de la mer. Les températures moyennes varient de 11°C au nord (Turin) à 16°C au sud (Naples), les précipitations de 1 000 à 2 000 mm dans la zone alpine à 600 mm sur le versant adriatique.

    D'une région à une autre, le climat est donc varié: montagnard au niveau des Alpes, subtropical humide dans le nord et l'est de la plaine du Pô avec des hivers plutôt froids mais des étés très chauds et humides et des précipitations plus abondantes Le climat est  méditerranéen dans le reste de la péninsule, devenant de plus en plus sec vers le sud et sur la façade orientale de la botte (l'aridité en été dure 2 mois en Toscane, 5 mois en Calabre). Si les hivers sont assez froids dans le nord et dans les Apennins, ils sont doux dans le centre et dans le sud, avec toutefois des variations sensibles selon l'altitude. L'été est chaud partout, moite dans la plaine du Pô, et très sec dans les régions méditerranéennes. Celles-ci sont aussi marquées également par de fortes pluies en automne et au printemps. 
     

    POPULATION ET DEMOGRAPHIE

    L'Italie compte 61 millions d'habitants.
    C'est le pays avec la moyenne d'âge la plus élevée de l'Union européenne
      et un de ceux où la fécondité est la plus faible même si elle progresse (1,4 enfant par femme en 2008, en légère augmentation après avoir été à 1,3 voire à 1,2 en 1995).
    Longtemps pays à forte natalité dont les jeunes devaient émigrer pour éviter le chômage, l'Italie est devenue en près de vingt ans un pays où le taux de natalité est très bas, inférieur certaines années au taux de mortalité, vieillissant et accueillant de plus en plus d'immigrés (4 millions dont 1 million en situation irrégulière début 2007 sur 61 millions d'habitants), soit 7 % de la population.

    La répartition de la population est largement dictée par les contraintes naturelles. La densité moyenne est de 198 habitants au km².
    Les montagnes et les régions très sèches du sud de l'Italie connaissent des densités assez faibles alors que les plaines littorales, et l'industrieuse plaine du Pô, supportent de très fortes densités.
    67 % de la population est urbaine. Le réseau urbain est dense en Italie du Nord et centrale, où l'on trouve la capitale économique du pays, Milan, et des grandes villes industrielles comme Gênes ou Turin.

    Le taux de chômage en 2007 était de 5,6% mais varie selon les régions, notamment entre le nord (3%) le centre (6%) et le sud (15%) du pays. En 2012, il était passé à 11,1%.
     

    ECONOMIE

    L'Italie est la 6e puissance économique du monde en 20101 et est avec la France l'un des plus grands exportateurs mondiaux de produits de luxe.
    L'économie italienne se distingue dans divers secteurs: produits agricoles (huile, fruits, vins, vinaigre balsamique, fromages, pâtes), produits industriels (automobiles), vêtements (2e rang mondial), services (tourisme). Avec 52 millions de touristes l’Italie se classe comme le 4e pays le plus visité.
    a plaine du Pô est une grande région pour la production du fameux riz italien.
    L’Italie est la quatrième puissance européenne, son produit brut étant de 1
     758 milliard de dollars.
    Les régions du nord, notamment la Lombardie et l'Émilie-Romagne, ont un des PIB par habitant les plus élevés de l'Union européenne (31
     180 dollars par habitant en 2004) et comparable à celui de l'Île-de-France ou de la région de Londres. En revanche, les régions méridionales accusent toujours un retard économique notable par rapport aux régions du nord.

    Nous avons décidé de faire un voyage de deux semaines en Italie du nord en s'y rendant et en circulant avec notre voiture. U, long périple de plus de 5000 km, pourtant dans un pays si proche...

     Deux régions géographiques que l'on peut assimiler grossièrement à deux provinces constituaient notre objectif:
    - les Dolomites en Haut-Adige (Südtirol) et Trentin.
    - les Grands Lacs principalement situés en Lombardie (et débordant sur le Piémont, la Vénétie et même la Suisse).

    Au programme de ce circuit, on trouve également3 des 50 sites italiens classés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO
    , sachant que l'Italie est le pays le plus titré au monde en ce domaine devant la Chine (47), l'Espagne (44) puis, ex-æquo, la France et l'Allemagne (39)...

    Comme d'habitude mes ambitions de voyage sont excessives et la réalité (temps de trajet) m'a contraint à les revoir à la baisse et à improviser quelques adaptations. Il faut reconnaître que même avec ce programme réduit, il serait raisonnable de consacrer au moins une semaine supplémentaire par faire les choses plus tranquillement.

    Nous avons choisi un hébergement dans deux locations effectuées en passant par des sites internet spécialisés (airbnb et domysil). Pas de mauvaise surprise, bien au contraire. Des locations chevauchant des w-e (du mercredi au mercredi) pour un prix de l'ordre de 240 et 250€.

    Compte tenu des distances, nous avons choisi d'effectuer aussi bien l'aller que le retour en deux jours.


    Lundi 15 juin, mardi 16 juin et mercredi 17 juin (matinée)

     Etape en Savoie, autour du Lac du Bourget...

    A l'aller, nous nous accordons même le loisir de faire le trajet en trois jours.

    Le premier jour nous a permis d'arriver de Bretagne jusqu'au Lac du Bourget (Chambéry).

    Le jour suivant, c'est avec une mauvaise météo que nous avons tenté de visiter la région:
    - la ville d'Aix-les-Bains sous un ciel gris
    - les paysages verts et vallonnés des plateaux dominant le Lac du Bourget, à l'est, jusqu'au village de Chambotte dans un air brumeux
    - la partie nord du lac, là où un canal le relie au Rhône, avec le village très touristique (bateaux-mouches) de Chanax où la pluie a commencé en tout début d'après-midi, pour ne plus cesser de la journée
    - retour vers Chambéry par les hauteurs coté occidental dans paysage complètement noyé sous la pluie
    - un dîner fondue savoyarde, bien de circonstance, chez des amis de St Pierre-d'Albigny d'où en principe on a un magnifique panorama sur les montagnes de la Chartreuse.

    Enfin, le 17, il nous faut parcourir les 700 kilomètres qui nous séparent du Haut-Adige, quelques part tout près du Col du Brenner et donc de l'Autriche.
    Court trajet avant d'arriver au Tunnel du Fréjus.
    Et à nous l'Italie ! Et pour commencer, ce sera une halte brève à Bergame...

    Poursuivre la visite... en ITALIE
     



    Documentation et crédits

  • mes notes de voyage
  • "Italie" par divers auteurs dans la collection Petit Futé aux Editions de l'Université Paris - 2011
  • "Italie du nord" par divers auteurs dans la collection Le guide Vert aux Editions Michelin guides touristiques  Paris - 2015
  • "Carto Lacs italiens" de Serge Guillot et Anthony Moinet dans la collection Guides Cartoville aux éditions Gallimard Paris- 2014
  • "L'Italien dans votre poche" de Luca Basili dans la collection Les Mini Larousse aux éditions Larousse Paris - 2011
  • "Italien" dans la collection Guide de conversation aux éditions Lonely Planet Paris - 2011
  • ainsi que, en ligne, les fiches et cartes libres du "World Factbook" de la CIA (!)
  • la base de données cartographiques libre OpenStreetMap
  • et surtout dans l'univers WIKI, la fabuleuse encyclopédie libre en ligne Wikipédia et son pendant touristique Wikitravel (open GNU)
  • et de nombreux autres sites sur la toile...
  •  

     


    BON A SAVOIR

    QUAND Y ALLER ?
    L'Italie du nord est agréable a visiter de juin à octobre (voire à partir d'avril autour des lacs).
    Normalement, un voyage dans cette contrée fin juin devrait donc se dérouler dans les meilleures conditions climatiques... mais il y a l'exception qui confirme la règle pour la partie des Dolomites (Südtirol). On peut témoigner de températures souvent fraîches et d'un ciel ennuagé... Une semaine  plus tard, les choses se seraient arrangées...
    En revanche, le climat était parfait en Lombardie la dernière semaine de juin.

     

    Météo pour TRENTE (Dolomites)
               

    Météo pour MILAN (Lacs)
               

     

    CIRCULATION ET DEPLACEMENTS
     

    Ce voyage s'est déroulé sur un parcours d'environ 5300 km. Eh oui ! Dont 4750 en voiture et le reste en train(s) et en bateau(x).

    Le passage en Italie par tunnel depuis la France est onéreux. Pour notre part, le tarif appliqué à un simple véhicule de tourisme pour franchir le tunnel du Fréjus s'est élevé à 43,50€  pour l'aller et à 44,20€ pour le retour. Il y a un tarif très dégressif pour l'aller/retour (54,30€) mais il doit s'effectuer dans le délai de 7 jours or nous partions pour deux semaines... Dommage !

    Concernant le réseau autoroutier, il faut observer que la signalisation est sur fond vert et non bleu (comme toujours en Suisse et il y a quelques décennies en France). Les panneaux bleus concernent les routes nationales. De plus, les indications sont moins lisibles qu'en France.
    Dans cette partie de l'Italie, les autoroutes sont très chargées, notamment la 2x4 voies A4 de Turin vers Venise où les deux voies de droites sont pratiquement saturées de camions (rendant la lecture des panneaux et les accès plus difficiles). Quant à la 2x2 voies A22, allant de Modène au col du Brenner, à la frontière autrichienne, elle supporte aussi un fort trafic de poids lourds d'Europe centrale ou du nord. A signaler également que les péages sont rapprochés et que le revêtement laisse souvent à désirer.
    Une nouvelle autoroute, la A35, reliant Milan à Brescia est très peu fréquentées car chère et ignorée de certains navigateurs GPS...

    Sur l'ensemble du réseau routier et autoroutier, de nombreux chantiers ralentissent la circulation et les limites de vitesse peuvent être extrêmement basses (30km/h)
    .
    Le réseau routier de la région de montagne des Dolomites (au Südtirol) est excellent
    . On y respecte le code de la route, sauf les hordes de motards germaniques où les bandes de frimeurs conduisant de rutilantes voitures de sports italiennes...

    Par rapport aux conducteurs français, ici les conducteurs italiens sont plutôt respectueux du code de la route (la police est paraît-il sévère) et moins agressifs, faisant preuve de tolérance à l'égard d'étrangers hésitants ou un peu perdus.


    Outre notre voiture et nos jambes et en excluant deux roues et aéronefs, nous nous sommes déplacés de différentes façons: trains (touristiques et de voyageurs), bateaux (vedette, ligne de transport, ferry), métro, funiculaire, téléphérique.

    A noter pour les amateurs de balades à vélo, l'excellent réseau de pistes cyclables (souvent parfaitement séparées du réseau routier) dans la vallée de l'Adige, notamment sur l'axe Brixen-Trente.

    Pas de décalage par rapport à la France.

     


    quelques images...

     



    et un diaporama ...

     


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