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Présentation...
Avec sa grande voisine Naxos, PAROS occupe une position relativement centrale
dans l'archipel des Cyclades. C'est la troisième plus grande île par sa
superficie ainsi que principal carrefour maritime. Paros couvre 197 km²,
culmine à 762 mètres (ou 755?) au mont Aghion Pandon et présente un
relief très vallonné. Sa population est de 13 700 habitants mais est
multipliée par 3 en été. L'île de
forme elliptique fait partie d'un petit archipel qui comprend aussi Antiparos
(35 km² et un peu plus de 1000 habitants) séparée de Paros par un chenal de 500
mètres de large, puis les îlots inhabités Despotikó et Strongylo auxquels elle
était reliée dans les temps anciens. C'est une île granitique avec des
inclusions calcaires transformées en marbre par métamorphisme. Justement,
sa célébrité vient de son marbre, le plus translucide au monde, qui a servi
à la réalisation de nombreux chefs-d'œuvre de la sculpture antique (notamment la
Vénus de Milo du Ier siècle av. J.-C.). Les carrières de marbre sur Paros
connurent leur apogée au VIe siècle av. J.-C.
Les plus anciennes traces d'habitat dans les Cyclades, vieilles de près de 7
000 ans, ont été découvertes ici, sur l'îlot de Saliangos, entre Paros et
Antiparos.
Jeudi 22 septembre
Bonne
nouvelle: on échappe à la grève qui aurait pu nous empêcher de nous rendre à
Paros. En fait, l'astuce pour y échapper a été que les compagnies font en
sorte que leurs ferries restent entre les îles de l'archipel sans se rendre au
port du Pirée où ils seraient retenus.
Sous un ciel bien gris nous quittons l'hôtel à 8H pour nous rendre une nouvelle
fois au port d'Athinios. Nous sommes les premiers à nous installer dans la salle
d'attente avant l'arrivée d'autres touristes par vagues d'une cinquantaine
déversés par les autocars.
A 8H40 nous embarquons sur le Superjet, un navire catamaran
construit en Finlande en 1995. Avec ses 42 mètres de longueur et 10 mètres de largeur,
il peut accueillir jusqu'à 394 passagers (mais pas de véhicules) et opère sur
toutes les traversées proposées par la compagnie Seajets (laquelle
possède de plus gros navires, transportant jusqu'à 700 ou 800 passagers + des
véhicules). Une quinzaine de minutes pour que chacun s'installe (places
affectées) puis la navigation commence.
Traversée tranquille sous la pluie mais
sans ressentir les effets de la houle.
Nous avons parcouru les quelques 80km entre Santorin (port d'Athinios) et Parikia, la capitale de Paros, en un peu plus de deux heures. Mais c'est bien
triste car il pleut...
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PAROS, arrivée à Parikia sous la pluie. |
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PAROS, arrivée à Parikia sous la pluie. |
Un autocar nous conduit à
Aliki, tout à fait au sud de Paros où se trouve notre hôtel Galatis, bien loin
des 3* que le voyagiste lui attribue. Certes l'emplacement près d'une plage est
plaisant mais les chambres sont vieillottes et sales et la restauration (en
buffet) est très banale.
A l'hôtel Galatis à Aliki.
Aliki est une petite localité de 500 habitants vivant
de la pêche et du tourisme balnéaire.
Comme les chambres ne sont pas libérées et forcement pas prêtes, il faut nous
faire patienter. Nous sommes installés sur une terrasse couverte mais en plein
vent où David, le
correspondant d'Héliades, un champenois installé à Paros depuis 20 ans, nous
occupe pendant une bonne heure avec diverses explications générales sur la
Grèce, explications non dénuées d'intérêt au demeurant...
Déjeuner et
après-midi libres...
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La pluie a cessé. Dépose des bagages dans nos chambres et il
est bien temps de gagner le petit village en longeant la plage pour aller
déjeuner. Près du
petit port, on a l'embarras du choix entre les diverses terrasses. Pour nous, on
ne se laisse pas tenté par les poissons séchés: poulpes, maquereaux (gouna)
ou par des têtes d'espadon. Pour notre gros appétit, nous jetons notre dévolu
sur 1 kg de côtes d'agneau... pour 3 personnes (32€) que l'on nous prépare à la
Taverna Balcony installée sur une jetée...
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Sur le port d'Aliki. |
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Sur le port d'Aliki. |
Petite balade digestive sur le port puis retour vers la plage de sable doré
proche de l'hôtel, au fond d'une petite baie exposée plein sud, en arrière de
laquelle on peut voir une saline. D'ailleurs Alyki signifie "saline"
puisqu’autrefois plusieurs marais salants s’étendaient tout à côté de cette
localité, à l'emplacement de carrières abandonnées après le VIIe siècle.
De jolies vues sur la baie en soirée, en contournant la baie par l'ouest, à
travers une garrigue épineuse bordant un quartier résidentiel de grandes villas.
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Vue sur la baie d'Aliki. |
Notre découverte d'Aliki se poursuivra le jour suivant.
ALIKI, le Musée du Folklore des Cyclades
Vendredi 23 septembre, fin de journée
Le tour de l'île que nous avons effectué ce jour
avec
Patrick se termine au
Musée folklorique des Cyclades à Aliki. Benetos Skiadas né en 1943, un
autodidacte qui par ailleurs a fait un peu tous les métiers (pêcheur, marbrier,
charpentier de marine...), a réalisé d'intéressantes maquettes et miniatures.
Tarif pour les individuels: 3€.
On peut y voir des dizaines de maquettes: moulin, bateaux antiques ou plus
récents (un navire de guerre français naufragé lors d'une tempête en 1833). Mais
aussi dans le petit parc à l'extérieur, des dizaines de miniatures de monuments
divers: moulin, ancien théâtre de Milos (5x3 mètres), le château vénitien de
Parikia, église Panagia Ekatondapiliani de Parikia (et
d'autres comme celle de Folégandros), l'Allée des Lions de Delos...
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Musée folklorique des Cyclades à Aliki. Maquettes et miniatures de Benetos Skiadas. |
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Musée folklorique des Cyclades à Aliki. Maquettes et miniatures de Benetos Skiadas. |
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Musée folklorique des Cyclades à Aliki. Maquettes et miniatures de Benetos Skiadas. |
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Musée folklorique des Cyclades à Aliki. Maquettes et miniatures de Benetos Skiadas. |
Vendredi 23 septembre
Par
une journée venteuse, nous
quittons Aliki à 8H20 et nous allons passer la journée avec
Patrick (au discours encyclopédique mais un peu récitatif),
un guide français qui nous accompagne dans un tour de l'île de Paros. Il
nous apprend que le réseau routier bitumé de Paros est très récent puisqu'il n'a
été créé qu'à partir des années 1970, permettant ainsi aux ferries de déverser
des véhicules. Jusque là, les transports se faisaient à dos d'âne par des
pistes.
La baie de PARIKIA
Parikia compte près de 6000
habitants (sans doute pour le district et 4500 pour la
seule ville?). C'est la capitale et le port
principal de Paros. Son charme réside dans ses étroites rues pavées, ses
anciennes églises, ses petites boutiques et ses maisons en bleu et blanc. C'est
aujourd'hui l'un des lieux les plus fréquentés de l'île. Ses cafétérias et ses
restaurants attirent de nombreux visiteurs qui viennent aussi pour sa vie
nocturne animée.
PARIKIA, le moulin à vent du port.
Avec Patrick, nous
laissons le moulin à vent bien préservé, dans le port, et partons en
direction du château vénitien (Frankish Castle), au-dessus du village, qui a été
construit par les Vénitiens au début du XVIIe siècle. Les murs du château ont
été construits avec des éléments en marbre de temples antiques comme on le voit
avec le réemploi de tambours (tronçons) de colonnes utilisés comme moellons
ainsi que de linteaux portant des inscriptions en grec ancien.
PARIKIA, le château vénitien et le réemploi
d'éléments de temples de l'Antiquité.
Sur le trajet vers la capitale, nous longeons un petit aérodrome puis, depuis Pounta (mentionnons sa chapelle Agios Krios), la vue s'ouvre sur la mer avec une
perspective sur la côte toute proche d'Antiparos et sur divers îlots (Revmatonisi, Fira,
Diplo, Kavouras). Bientôt, nous voici en vue de la baie de Parikia.
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PARIKIA, le château vénitien et le réemploi d'éléments de temples de l'Antiquité. |
Puis nous nous dirigeons vers l'est (sur la droite quand on fait face au port) pour arpenter
les charmantes rues de la
vieille ville aux demeures pleines de
charme et aux petites chapelles qui passent presqu'inaperçues. Dans le centre de Parikia, on peut également voir quelques demeures néoclassiques,
une jolie fontaine de marbre...
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PARIKIA, ruelles de la vieille ville. |
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PARIKIA, ruelles de la vieille ville. |
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PARIKIA, ruelles de la vieille ville. |
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PARIKIA, une fontaine dans les ruelles de la vieille ville. |
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PARIKIA, ruelles de la vieille ville. |
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Revenant vers le port, nous arrivons devant
le plus célèbre monument
de Parikia, l'église de Panagia Ekatontapiliani (ou Panaghia Katapoliani), dont
le nom signifie en fait "l'église aux 100 portes" à moins que ce soit "église de
la basse ville"...
La Panaghia Katapoliani est ceinte d'un haut mur. La cour intérieure où se trouve la basilique est
cernée sur trois côtés par les bâtiments abritant des cellules de moines, sur
deux étages. De nombreux éléments de la construction sont des réemplois de
temples antiques. À l'époque de Justinien, le toit de la chapelle
St-Nicolas fut remplacé par un dôme central et une demi-coupole au-dessus de
l'autel, l'ensemble en calcaire vert-jaune, lui donnant ainsi l'apparence d'une
église en croix grecque. L'iconostase en marbre pourrait remonter au XVe siècle,
avec des parties plus anciennes. Outre les ex-votos toujours étonnants, on peut y voir beaucoup de fresques
intéressantes et on peut prolonger la découverte au Musée ecclésiastique de Parikia (la ville abrite aussi le musée archéologique et le musée byzantin).
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PARIKIA, église Panaghia Katapoliani.
Ce complexe ecclésiastique a été construit au milieu du VIème siècle par l'empereur byzantin Justinien sur le site d'un ancien gymnase et d'une église
chrétienne du IVème siècle. Selon la légende cette église primitive aurait été
voulue par Ste-Hélène, la mère de l'empereur Constantin qui se serait arrêtée
sur l'île à cause d'une tempête alors qu'elle se rendait à Jérusalem. Sa
construction aurait été l'oeuvre d'un architecte de Ste-Sophie à Constantinople.
C'est le troisième plus grand sanctuaire paléochrétien de Grèce. Les parties les
plus anciennes de l'édifice sont la chapelle Saint-Nicolas et le baptistère du
IVe siècle.
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PARIKIA, église Panaghia Katapoliani: la basilique. |
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PARIKIA, église Panaghia Katapoliani: dans la basilique. |
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PARIKIA, église Panaghia Katapoliani: dans la basilique. |
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PARIKIA, église Panaghia Katapoliani: ex-votos dans la basilique. |
Nous
reprenons le car en direction du nord vers le port de Naoussa niché
sur la côte orientale de l'immense baie de Livadia avec en face les collines
(150m de haut) de Kolympithres qui dominent des plages de la péninsule de
Korakas.
Nouassa est une localité pleine de charme qui compte environ 2800 habitants.
Orientée vers le nord, le vent peut y apporter une certaine froidure en hiver.
En 1770-1775, au cours de la guerre russo-turque de 1768-1774 et de la
Révolution d'Orloff (prémices de la guerre d'indépendance grecque), Naoussa était une base navale russe
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Le port de Naoussa |
Notre
car grimpe un coteau au-dessus de la ville pour rendre visite à la cave Moraitis
Winery avec une partie muséographique intéressante et, bien sûr, une
dégustation. Pour ma part j'apprécie peu l'odeur soufrée du vin qui agresse les
narines.
Après quoi nous descendons au port pour une visite libre de la vieille ville
aux airs de St-Tropez. Au port, on peut voir au bord du bassin une petite
chapelle et les ruines d’une citadelle vénitienne datant du XVème siècle
soumise aux assauts de la mer particulièrement démontée en ce moment à la faveur
d'un fort vent du nord, malgré un ciel bleu.
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Dans la ville, le labyrinthe de ruelles, d'arcades et d'escaliers maintenant
fleuris de bougainvillées permettait de se protéger du vent et des pirates.
Naoussa est devenue une destination à la mode dans les Cyclades avec ses lieux
branchés qui attirent les jeunes Athéniens mais aussi les stars du showbiz
(Nikos Aliagas par exemple)...
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NAOUSSA, au port. |
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NAOUSSA, au port. |
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NAOUSSA, au port et au fond les ruines de la citadelle vénitienne du XVe. |
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NAOUSSA, au port. |
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NAOUSSA, au port. |
Il est 11H et il est temps de reprendre la route. Une quinzaine de kilomètres vers le sud mais pas par la
côte car nous allons visiter la localité de Lefkes (ou Lefkos), au centre de
l'île de Paros.
En
cours de route, bref arrêt respectueux devant le tronc tortueux d'un olivier
millénaire...
LEFKES est un petit village de quelque 500 âmes perché à flanc de "montagne"
vers 200 mètres d'altitude. Disposé en amphithéâtre dans un vallon verdoyant
planté d'oliviers et de citronniers, il est dominé par le point culminant de
l'île, l'Aghion Pandon (ou Agii Pandes), vers les 760 mètres, et entouré de
plaines. Les collines alentour sont coiffées d'anciens moulins.
LEFKES - panorama depuis le
parvis de l'église de la Ste-Trinité.
Pendant une petite heure, nous allons parcourir la bourgade sous la conduite de
notre guide
Patrick.
Là aussi, des ruelles sinueuses et très propres, d'anciennes demeures
coquettement restaurées et fleuries de bougainvillées... En cours de balade,
nous passons voir l'église de la Sainte Trinité (Agia Triada) qui domine le village,
à l'est, et offre un large panorama de son parvis. Elle fut construite en marbre
de Paros à partir de 1830, après l'indépendance de la Grèce.
C'était la capitale de l'île aux XVIIe-XVIIe s. lorsque la mer Egée était
infestée de pirates qui pillaient les côtes.
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LEFKES - l'église de la Ste-Trinité. |
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LEFKES - balade dans les ruelles. |
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LEFKES - balade dans les ruelles. |
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LEFKES - balade dans les ruelles. |
Il est midi passé et nous allons nous diriger vers la côte orientale, plus précisément au port de Piso Livadi où l'étape déjeuner (libre) est prévue.
Un
peu après midi et quart, nous arrivons à Piso Livadi. C'est une localité
portuaire minuscule car comptant moins de 100 habitants permanents. Un
évêque orthodoxe, le métropolite Augoustinos Kantiotes (1907-2010) y avait vu le
jour.
En
attendant de repartir, petite balade digestive le long du port et jusqu'à la
jetée où le caïque Egeostissa d'Héliades est amarré. Juste à ce moment, le "Naxos Star" de la Panteleos Cruises Shipping Company vient y
déposer et embarquer des passagers. C'est un petit ferry de 41 mètres de long
construit en 1994. Demain, c'est sur ce navire que nous ferons notre excursion
vers Delos et Mykonos.
Sur
la promenade qui se situe entre une plage minuscule et un port guère plus grand,
nous optons pour un déjeuner à la terrasse du restaurant "Stavros". En fin
de repas, on s'accordera une gourmandise grecque, halva, un gâteau de semoule à
la cannelle.
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Caïque au port de PISO LIVADI. |
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En quittant DELOS. |
En
attendant, nous regagnons le sud de Paros en suivant à quelque distance le
littoral sud-est de l'île avec des vues sur l'île tout proche de Naxos (à
quelques kilomètres) , la plus grande, la plus haute (100 m.) et la plus peuplée
des Cyclades. La journée se terminera à 16H30 après la visite du Musée du
folklore des Cyclades évoqué plus haut.