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Samedi 31 mai
Départ matinal de l'hôtel, à
7H15, pour
essayer d'attraper le premier bateau assurant la navette entre Castellammare di
Stabia et Capri.
Nous ne sommes pas déprimé comme l'était le chanteur Hervé Vilard en 1965
lorsqu'il lança son tube «Capri
c'est fini».
A l'exception de deux personnes, tous les voyageurs ont souscrit l'option "journée à Capri" (82€) lorsque le
voyage a été commandé. Claude qui est toujours curieux de découvertes se joint à
nous.
Ce matin, il fait grand soleil. Espérons que cela dure car cette excursion
ne présenterait guère d'intérêt sous la pluie. Nous naviguons avec un autre
groupe de touriste.
Se rendre à Capri en
longeant la péninsule de Sorrente
Nous sommes bien sur les quais à 7H30 mais nous n'aurons pas le premier
bateau mais nous n'aurons qu'un quart d'heure pour prendre le suivant. Pendant
ce temps là, des quais de Castellammare, on jouit d'un superbe panorama dans deux directions. Au nord vers le
golfe de Naples que domine la gracieuse silhouette du Vésuve. Au sud vers les
Monts Lactarius qui gardent l'entré de la Péninsule de Sorrente on peut
notamment apercevoir le château médiéval auquel le nom de la ville fait
référence. Il existait au XIe siècle mais a subit de nombreuses transformations
par la suite, notamment au XIIe et XVe siècles avant d'être restauré dans les
années 1930.
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Le trajet en bateau va nous
permettre de voir de près la vingtaine de kilomètres de la côte nord de la Péninsule de
Sorrente. Du bateau, la vue s'ouvre de plus en plus largement sur la côte:
le superbe petit village de Pozzano, puis c'est Vico Equense, Seiano et des falaises
(cap de Montechiaro). Nous embarquons
des passagers au port de Sant'Angelo qui forme une agglomération continue avec
Sorrente. Après le cap Massa, avec une tour sarrasine carrée du XVIe siècle,
la côte s'abaisse et les collines sont couvertes d'arbres. La
péninsule se termine et nous franchissons le petit détroit de Bocca Piccola
entre la Punta Campanella et la Punta del Capo à l'est de l'île Capri. Ce cap
est dominé par le Monte Tiberio qui a tout à fait l'allure de la proue
d'un navire. Surprise, Capri n'est pas une île d'origine volcanique mais est,
tout comme la péninsule sorrentine qu'elle prolonge, d'origine sédimentaire,
faite de calcaire du Crétacé comme on
le voit par sa roche claire et les concrétions. Ce socle est partiellement
surmonté de tufs volcaniques venu des volcans de la région.
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Notre collègue Jean qui ne sait
jamais resté inactif et qui n'est pas un grand contemplatif engage le dialogue
avec une touriste de l'autre groupe et cela se transforme en une danse
chaloupée. Normal, n'est-ce pas, sur le pont d'un bateau.
Il est 8H50, il a fallu une bonne heure de navigation pour arriver à Marina
Grande, le port principal de l'île niché dans l'ensellement qui sépare les deux
extrémités plus élevées de l'île. Petit tour rapide sur les quais où les
décapotables attendent les touristes pour les conduire dans la ville de Capri,
logée au coeur de l'île et distante de 2 kilomètre et demi (par route (moins
d'un kilomètre à pied).
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Comme il fait très beau, tout le monde accepte l'option mini croisière d'une heure autour de l'île que nous propose Rosaria (17€).
Mini croisière
autour de l'Île de Capri
L'île
de Capri couvre 10km² et ses plus grandes dimensions sont de 6 et entre
1,5 et 3 kilomètres et peuplée par 14000 résidents permanents répartis entre
deux communes. Son nom vient d'un mot grec signifiant sanglier et nom par du latin
signifiant chèvre.
Le tour d'un littoral qui se développe sur 17 kilomètres et on va l'effectuer dans le
sens des aiguilles d'une montre.
Sur
la côte nord-est, au pied du Cap, la Punta del Capo, la
silhouette de Scugnizzo, une femme assise sur un rocher
nous salue. Ce n'est pas une sirène mais une statue. Un peu avant la Punta del
Monaco, nous passons sous la grotte perchée appelée le Saut de Tibère (Salto
di Tiberio) qui débouche au
milieu de la falaise haute de 200 mètres et d'où, d'après la tradition, l'empereur romain précipitait
ses victimes (principalement ses esclaves et les importuns). C'est au-dessus,
que se trouvent les vestiges de la
Villa Jovis construite au début de l'ère chrétienne, au Monte Tiberio (altitude de 355 mètres).
Nous longeons
la côte est idéalement éclairée
par le soleil du matin qui met en valeur les jolis dégradés de couleurs des
buissons qui colonisent les moindres espaces entre les rochers des falaises. A
leur pied, de nombreuses grottes naturelles sont visibles. Rien d'étonnant
puisque la roche calcaire se prête à ce type d'érosion. Après avoir passer la
Punta della Chivica, nous devons attendre
notre tour pour nous approcher de la grotte éponyme dont la partie supérieure
est percée d'une arche. Les remous provoqués par le bateau permettent d'apercevoir des
coraux accrochés à la falaise sous la surface de l'eau.
Puis, à
nouveau, petite attente pour la fameuse Grotta Bianca que surmonte la Grotta
Maravigliosa. Vous avez certainement traduit ces noms évocateurs. Jadis,
lors de raids de pirates, la population trouvait refuge dans la première. Dans la
pénombre de la seconde, la "grotte merveilleuse", on aperçoit une stalagmite en forme de statue de
Vierge. Puis nous nous
trouvons face à l'immense Arco Naturale qui se découpe au sommet de la falaise.
Bientôt, perchée sur un promontoire à franc de falaise de la Punta Massullo, nous
dépassant la Villa Malaparte dont la couleur rouge l'empêche de se fondre dans
le décor minéral et végétal. Elle a été conçue par l'architecte Adalberto Libera
et construite entre 1927 et 1937 par Kurt-Erich Suckert connu sous le
pseudonyme de Curzio Malaparte, écrivain compromis avec le fascisme.
La
côte est se termine avec les trois îlots de Faraglione. Celuidu milieu,
Faraglione di Mezzo est percée à sa base par une arche qui permet aux
bateaux d'un gabarit comme celui de notre embarcation d'y passer. Il faut que la
mer soit calme comme aujourd'hui car les marges de manoeuvres sont réduites. Les
hauts de
la Punta Tragara dominés par le Monte Tuoro ont été colonisé par un hôtel aux murs ocres qui jouit d'une
vue certainement imprenable tandis qu'une anfractuosité de la falaise a été
utilisée pour y faire serpenter la Via Krupp qui relie la ville de Capri à
la Marina Picolla.
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Nous
suivons maintenant la côte sud occupée par deux baies, en particulier celle du
"petit port", Marina Piccola ("petite"). Après le passage devant la Punta Ventroso
et le rocher surmonté d'une statue (Saint Joseph?), nous arrivons à la Grotta
Verde. C'est en fait un arc très bas que les bateaux ne peuvent pas franchir.
A la suite, la base des falaises est percée de nombreuses grottes. Puis c'est l'extrémité sud-ouest de Capri, la Punta Carena avec son petit phare
tandis qu'un porte-conteneurs passe plus au large, revenant de Naples.
Nous voici sur
la côte ouest, moins intéressante et surtout à contre-jour à
cette heure-ci (9H30). Le passage devant la Punta dell'Arcera, au nord-ouest de
l'île, nous ramène sur la côte nord. Nous passons devant la Grotta Azzurra, sans
en faire la visite car c'est une autre excursion que nous n'avons pas souscrite
(13€). Longue de 60 mètres et large de 25, la grotte comporte trois salles où l'on
peut jouer de l'écho. De plus, cela suppose un transbordement dans de petites
barques car l'entrée est basse et lorsque la mer est houleuse, il faut se
coucher au fond des bateaux pour rentrer dans la grotte. À l'époque des
empereurs romains, de Tibérius notamment, la grotte bleue était utilisée comme
piscine. Finalement pas de regret car il y a la queue, ce qui signifie attente
puis visite expresse... Puis ce sont les caps et pointes Sirana et Caterola
surmontées d'hôtels et de vestiges d'un fort tandis que la rampe de la route
escarpée qui part de Marina grande et barre la falaise qui borde la plateau d'Anacapri.
Nous sommes de retour à marina Grande à 10H piles.
En compagnie d'un guide
local Ciro, professeur de français à temps partiel dans un collège, nous partons
en minibus pour la ville de Capri distante de 2,5 kilomètres (800-900 mètres pour les
randonneurs qui coupent les lacets de la route et font ce trajet en 15-20mn) de
route en lacets. Une autre option, serait aussi le funiculaire ou les
cabriolets, capote baissée puisqu'ils fait beau, qui font des publicité, tout
particulièrement pour les "Capri watch" au cadran décoré de verre de
Murano.
Au lieu des habituelles 5 bonnes minutes de trajet automobile, nous allons mettre 20
minutes car un cortège funéraire qui vient à notre rencontre à la sortie de
Marina Grande bloque complètement la circulation, avec le renfort d'une
policière d'autant que le poste de Carabinieri est proche du cimetière. Rosaria
nous précise que dans la région, traditionnellement les défunts sont inhumés
pour une période 7-8 ans, voire de seulement 2 ans lorsque le sol est constitué
de tuf volcanique car on manque de place dans les cimetières. Les ossement sont
alors incinérés. Mais pour éviter à la fois des frais supplémentaires et la
"double peine" de pleurer deux fois les morts à quelques années d'intervalle, on
recoure de plus en plus à l'incinération après le décès.
Nous voici à Capri. Une
petite ville de 7100 habitants, à peine plus peuplée que Anacapri bien que
de moindre superficie (4km²), à 138 mètres d'altitude, comme posée là entre deux
petits massifs calcaires, au milieu d'un col reliant Marina Grande et Marina
Piccola.
Capri fut un lieu
apprécié des homosexuels de la haute société venus y vivre discrètement leurs
"amours interdites", comme Jean Cocteau, avant d'être une destination prisée de
la jet-set (le prince Rainier et Grace Kelly, la duchesse de Windsor, Richard
Burton et Elizabeth Taylor, Marisa Berenson, Penelope Tree, David Bailey,
Valentino, Aristote Onassis et Jackie Kennedy)...
Nous remontons à
pied la Via Roma en direction de la Piazzeta et de la Piazza Umberto en jetant
un coup d'oeil aux vitrines: espadrilles artisanales typiques, montres Capri
watch, bijoux en corail, bouteilles et flacons de Limoncello (liqueur
jaune à base de zestes d'énormes citrons, d'alcool, d'eau et de sucre produite
dans la péninsule de Sorrente -de la baie de Naples à la côte amalfitaine - et
de Capri)...
La Tour de l'Horloge qui marque 10H40, se trouve près de la station haute du
funiculaire sur la Piazzetta. Tout en dégustant un granité (3€), nous en profitons pour jeter un coup d'oeil sur
la Marina Grande que l'on domine. Sur la Piazza Umberto voisine, on a l'Hôtel de
ville (Municipio) à un bout et l'église Saint Etienne à l'autre.
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C'est parti pour
une balade
pédestre d'une heure et demie.
C'est d'abord dans une rue piétonne très commerçante, la
Rue des Ateliers (Via le Botteghe): magasins de vêtements de marque, de maroquinerie, d'orfèvrerie, salon
de thé...: Giovannetti, Caprese Gioielli, Salvatore Ferrugamo, Buonocore, Massa,
Richmond... Nous sommes arrivés dans la Via Vittorio Emanuele. Les magasins de
luxe continuent sans oublier des hôtels de luxe comme le 4* La Palma fondé en
1882 et le 5* Quisisana fondé en 1845. Puis nous nous engageons dans une jolie
ruelle pavée, la Via Matteotti qui surplombe l'ancienne Chartreuse Saint Jacques
(Certosa di San Giacomo) et la mer, au-delà de Marina Piccola que l'on ne voit
pas d'ici. Le monastère fut fondé au XIVe siècle à l'initiative de Jeanne II d'Anjou, reine de Naples. Désaffecté en 1808, on y trouve maintenant un
collège et un centre culturel.
Puis nous passons dans la Via Krupp. Cette
route piétonne a été financée par l'industriel de la sidérurgie et de l'armement, le
prussien Alfred Friedrich Krupp (1854-1902), venu à Capri en 1898 et tombé amoureux de
l'île. Destinée à rejoindre Marina Piccola, elle fut inaugurée en 1902, l'année
de la mort du mécène. En dehors de boutiques vendant des granités d'orange
ou de citron, notre odorat nous attire vers les magasins de parfums. La
légende dit que le premier parfum de Capri fut découvert par hasard grâce à un
Père prieur de la Chartreuse en 1380.
Nous n'empruntons que la
partie haute de la Via Krupp, jusqu'à l'entrée dans les romantiques
Jardins d'Auguste (Giardini di Augusto) dus au même bienfaiteur. Petit
supplément d'un Euro pour avoir le droit d'y entrer. Ironie de l'histoire, les
jardins dus à un grand capitaliste accueillent de petits
obélisques en marbre blanc gravés en l'honneur du célèbre révolutionnaire bolchevique Lénine
qui est venu ici quelques années plus tard rencontrer les intellectuels
Maxime Gorki et Alexander Bogdanov exilés à Capri.
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Situés en
terrasses avec vue sur la mer, ces jardins aux parfums de la Méditerranée ont été
aménagés dans les années 1930. Ils abritent la majeure partie des espèces
végétales de Capri. Le panorama est exceptionnel car on peut même voir au
large les îles Faraglioni, les trois rochers symbole de l'île. On peut également
admirer le mont Solaro ainsi que la baie de Marina Piccola vers laquelle
la Via Krupp descend en virages serrées sur lesquels on a une vue plongeante (on
les a vu d'en bas, côté mer lors de la mini croisière autour de l'île).
Il fait bien chaud. Petite pause sur un joli banc courbe en céramique orné d'une
fresque mythologique évoquant l'arrivée des citrons sur l'île. Rapide coup
d'oeil aux câpriers qui en cette saison présentent à la fois des fleurs et
des fruits.
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En remontant au centre
ville, petit détour Via Camerelle où l'on peut voir un boutique "Capri
watch" qui a été ouverte
en 1964. Autre détour, de la Via Le Botteghe par des passages
couverts et la branche est de la Via le Botteghe... 11H45, retour sur la Piazza.
Coup d'oeil dans l'église où se déroule une cérémonie.
A
midi pile, nous sommes au restaurant La Pigna.
Au menu: ravioli fourrés au fromage à sauce tomate et basilic, beignets de
calamars et crevettes, gâteaux aux amandes et au chocolat.
On peut y admirer des citronniers avec leurs fruits énormes. En fait, ce sont
des cédratiers (Citrus medica), ancêtres des citronniers, originaires
d'Inde et implantés dans le Bassin méditerranéen dès le IIIe siècle avant J-C.
Leur gros fruit ovale, à écorce très épaisse et rugueuse, peut mesurer jusqu'à
25cm de long et peser 4kg. La pulpe acide verte ou jaune est peu juteuse mais
le parfum du zeste est très agréable d'ailleurs l'essence que l'on en tire est
employée en parfumerie. Le zeste de cédrat est rarement utilisé frais. Il est
surtout confit et utilisé en pâtisserie, en confiserie ou à des fins
décoratives. Il est également transformé en confiture et en liqueurs, notamment
le fameux limoncello. Rosaria nous précise que dans la région, on l'utilise
aussi pour garnir des tartines avec du sucre quand même et on le consomme aussi
en amuse-gueules apéritifs, salés cette fois.
Un tour à ANACAPRI
et le télésiège au Monte Solaro
Nous
reprenons le minibus qui nous conduits à Anacapri par une route escarpée aux virages
en épingles à cheveux.
Anacapri est une petite ville comptant 6700 habitants permanents
(un peu moins que Capri) qui se trouve
à 286 mètres d'altitude, à mi-hauteur d'un plateau incliné vers le nord, plus
étendue que Capri en couvrant 6km². Elle a un petit air d'Orient
avec ses maisons cubiques blanchies à la chaux, parfois surmontées de coupoles.
La "Capri d’en haut", tournée vers la montagne mais aussi balcon sur le golfe,
fut le refuge de nombreux écrivains (Colette, Moravia ou Graham Greene).
Après
le parking, nous remontons à pied un petit bout de la rue du cimetière (Viale
Cimetero) avant de tourner à gauche sur la Via Caposcuro. Bientôt des télésièges
monoplaces passent au-dessus de nos têtes. La station de départ se trouve
devant le
Capri Palace, hôtel 5*. Nous continuons notre balade tranquille par la Via Capodimonte prolongeant la précédente. Coup d'oeil dans la galerie de l'hôtel
avec des reliefs en béton moulé puis sur les vitrines et dans les boutiques
exposant des tableaux, des céramiques ou vendant les fameuses espadrilles faites
sur mesure et sur le champ. Maintenant, Via Axel Munthe, nous longeons
la Villa
San Michel où vécut (1857-1949). Il
l'acheta en 1887 la fit restaurer par la suite. A côte, c'est évidemment
le consulat de Suède, une sinécure comme on peut l'imaginer dans un tel
endroit idyllique.
Enfin, c'est
le belvédère, en haut des 800
marches de l'escalier phénicien d'où l'on a un superbe panorama sur Marina
Grande, le Mont Tibère et la péninsule de Sorrente.
Je
suis le seul intéressé par une montée au Monte Solaro, le sommet le l'île. Il
fait (encore) beau, alors profitons-en.
Le billet aller simple pour le télésiège
monoplace coûte 10 Euros mais en vaut la peine quand il fait beau comme cet
après-midi. Dans le silence, mes pieds frôlent la cime des chênes verts ou des
pins d’Alep ou survolent jardins, petits clos de vignes et cultures en terrasses,
un jardin de miniatures naïves faites de galets cimentés, une ancienne maison de
paysan... tandis que la vue s'élargit à l'ensemble de l'agglomération blanche d'Anacapri,
avec le clocher en dôme de son église Saint Michel, est en arrière le cap nord-ouest de l'île, la Punta dell'Acera .
Temps respecté, 13 minutes pour monter les quelques 300 mètres (de
dénivelée) qui séparent Anacapri des 589 mètres d'altitude du Monte Solaro.
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Près
d'une heure et demie pour jouir du panorama depuis le Mont Solaro.
Des reliefs antiques de visages sont insérés dans les murs des construction de
la gare supérieure et du bar.
Du sommet, d'un côté on a une
vue plongeante sur Anacapri et, entre quelques moments où la
brume qui noie l'horizon lointain se dissipe, on aperçoit l'autre extrémité de
la Baie de Naples et au large l'île d'Ischia. Entre les deux, l'île de Procida
est trop basse sur la mer pour la saisir. Près de la statue d'Auguste, la vue porte
sur l'autre côté de l'île, notamment en
direction de l'est, vers les îles Faraglione et la Punta Tragara, la ville de
Capri, le Monte Tiberio qui paraît bien bas avec ses 334 mètres et la péninsule
de Sorrente.
Vers l'ouest, la vue porte vers le Belvédère de Migliara et plus bas, au nord-ouest, sur Anacapri.
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A16H15,
je retrouve les collège près de la station basse du télésiège, sur la place de
la Victoire où est érigée la statue éponyme.
Les
nuages s'amoncellent et il est l'heure de redescendre au port de Marina Grande.
Nous avons une demi heure avant d'embarquer sur le bateau qui va nous ramener en
baie de Naples. Lorsque nous quittons Capri vers 17H15 le ciel devient
franchement menaçant et la côte nord-est de Capri a perdu tout son charme. C'est
avec de la pluie au travers de timides rayons de soleil que nous longeons la
côte de la Péninsule de Sorrente.
Il
pleut vraiment lorsque nous débarquons à Castellammare di Stabia à 18H30 et nous sommes
bien heureux de nous réfugier dans notre autocar tandis que pour Ciro qui nous
quitte le poncho n'est pas de trop car il doit rentrer chez lui à vélo.
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