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Etapes de notre circuit au JAPON :

 

 

  • L'ouest de HONSHU
    Osaka,  Himeji
    ,  Miyajima, Hiroshima, Kyoto et Nara
  • NOTICE...

     
  • Le centre de HONSHU  
     Fuji (pas aperçu !) depuis les lacs Ashi et Kawaguchi-ko)
    , Kamakura, Tokyo
  • NOTICE...


  • Nikko et le Lac Chuzen-ji
    Rinno-ji
    , Tosho-gu, Taiyuin-byo, Futara-san, Akechidaira, Chutes Kegon
  • NOTICE...

     
  • Tokyo et Nagoya
    Tokyo: Asakusa (Senso-ji), Musée Edo Tokyo Hakubustukan,
    Nagoya: une famille japonaise, visite du palais et du château
  • NOTICE...

     
  • Les Alpes Japonaises et Kanazawa
     Mt Norikura, Takayama, villages de Ogimachi et de Sugaruma
    ,
     Kanazawa (Omicho, Kazue-machi, Higashi, Kenroku-en et château, Naga-machi)
  • NOTICE...

     
    Sites, paysages, villes ou monuments classés au Patrimoine Mondial de l'humanité de l'UNESCO repérés par le logo .


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    DES ELEMENTS SUR L'HISTOIRE DU JAPON

    LE PEUPLEMENT INITIAL (jusqu'au VIIe s. avant J-C)

    L'histoire du peuplement de l'archipel est un sujet sensible et très controversé par les spécialistes eux-mêmes surtout s'ils sont japonais surfant sur un  fond d’utilitarisme politique...
    D'où encore beaucoup de confusion et de points d'ombre.

    DES THESES...

    Il existe deux conceptions de l’archéologie japonaise
    : un clivage net oppose une vision identitaire et locale à une vision multirégionale, voire globale, sur fond de mondialisation et de débat sur l’identité culturelle des peuples.
    De la fin de l'Ere Meiji à  la Seconde Guerre Mondiale, dans un cadre expansionniste, la thèse qui prévalait était que le peuple japonais résultait d'un large brassage. En revanche, après la défaite, s'est répandue la thèse d'un peuple unique, homogène (en exceptant les Aïnous, bien que 35% des Japonais ont des gènes aïnous)  et pour "purifier" ce peuple, la nationalité japonaise a été retirée aux Taïwanais et Coréens. 

    ...AUX FAITS

    Et pourtant...
    Dans l'Humanité répartie en 100 groupes en fonction de l'ADN mitochondrial (transmis par la mère), la population japonaise peut être rattachée à une vingtaine
    (plus que chez les Coréens).

    Les populations venues de l’Asie méridionale et orientale, ont pris pied sur l’archipel japonais par quatre voies d’accès
    : par la péninsule coréenne, via l’île de Tsushima et le détroit du même nom, par le sud de l’archipel, via l’alignement d’îles partant de Taïwan remontant vers Kyûushû, en passant par les îles Ryukyu, par le nord, deux voies permettent de s’acheminer sur l’île de Hôkkaidô à partir de la Sibérie, la grande île de Sakhaline et la presqu’île du Kamchakta et le chapelet d’îles des Kouriles.
    En effet, il existe des preuves d'occupation humaine sur ces îles depuis le paléolithique supérieur (entre 35 000 et 12 000) lorsque les îles japonaises étaient reliées entre elles.

    Le passage du Paléolithique à la culture Jômon vers 12 000 ans
    (voire 16 000)est marqué par l’usage de la poterie à cordons et une tendance progressive à la sédentarité, et ceci sur tout l’espace asiatique que l'on retrouve dans  les cultures Shengwen (Chine), Chulmun (Corée). Le climat  post-glaciaire se caractérise par une phase de hausse générale des températures  (entrecoupée cependant de périodes froides) propice aux cultures.

    Le peuple indigène paléo-sibérien Aïnous
    ,  a immigré dans l'archipel japonais au cours du paléolithique vers 1300 avant notre ère,   grâce aux ponts de terre existant durant la glaciation de Würm qui s'est achevée il y a 11 500 ans. Ces populations sont issues d''Asie du Sud-Est (origine proto-malaise commune avec les Aborigènes d'Australie) et se sont métissées avec des populations de l'extrême Sibérie, de Mongolie et du Tibet arrivées par la Corée et Sakhaline...
    À la faveur du réchauffement climatique suivant la glaciation de Würm, les Aïnous sont restés isolés de l’Eurasie et ont développé une forme de culture fondée sur la chasse, la cueillette et la pêche qui a perduré jusqu’au début du XXe siècle. Ils connaissaient la poterie et seraient à l'origine des bases de la culture, de la langue et de la religion japonaise traditionnelles.

    Les premières vagues migratoires de l’ère moderne venues du continent asiatique auraient débuté à partir du VIIe siècle avant notre ère, pendant la période Yayoi. Ce seraient les descendants de cavaliers nomades venus d'Asie centrale en passant par la Corée. Cela conforterait la fameuse la légende rapportée de Chine au sujet de l'expédition menée par Xu Fu accompagné de  500 garçons et autant de filles vierges envoyés à la quête de la potion d'immortalité des îles de l'est par l'empereur Qin Shi Huangdi (auquel le Chine doit la fabuleuse Armée Enterrée de Terre Cuite de Xi'an). Ils n'auraient pas disparus en Mer Jaune, au-delà de la péninsule du Shandong, mais seraient parvenus à Shingu au Japon.  Au lieu de rentrer en Chine, trop heureux d'échapper du régime sanguinaire du premier empereur de Chine, ils seraient restés dans ce pays et Xu Fu aurait passé le restant de sa vie à Kumano, auprès de Tokugawa Yorinobu, seigneur de Kishu, transmettant culture et technologie chinoises, notamment dans les domaines des travaux publics et de l'agriculture.
    Cette fois-ci, avec le peuplement Yayoi  il s'agit de riziculteurs (riziculture inondée) qui partageraient des origines communes avec les chinois Han et les Coréens, voire avec des populations d'Asie du Sud-est (y compris le Yunnan) telles que les Yi, Hani et Dai. Ils apportent aussi la métallurgie du bronze et du fer, la poterie au tour et ils développent le shintoïsme.
    Pour certains, ces arrivants se seraient intégrés à la population déjà en place, alors que pour d'autres,    ils auraient repoussé aux  marges les  habitants issus de la première vague de peuplement.


    NAISSANCE DE L'EMPIRE ET INFLUENCE CHINOISE

    L'histoire du Japon remontant à l'Antiquité, il n'y a pas de documents précis sur les premiers empereurs. Seuls deux livres historiques du VIIIe siècle  exposent la fondation du Japon, la mythologie japonaise et l'origine du premier empereur. Selon ces ouvrages, le premier empereur Jimmu qui a régné à partir du 11 février de l'an 660 avant J-C (quelle précision pour l'époque mais bien  japonaise!), descendrai de la déesse japonaise Amaterasu, la déesse du Soleil. Le mythe dit que la déesse sortant d'une  caverne où elle s'était cachée fut éblouie par un miroir qui lui renvoya sa lumière. C'est pour cela qu'un miroir est souvent présent dans les sanctuaires shinto pour symboliser la déesse. Remarquez que la renaissance quotidienne du dieu Soleil sous la forme d'un disque est reprise dans le drapeau japonais.
    Jimmu et ses 13 successeurs sont des personnages légendaires.


    En revanche, Ojin, premier empereur  historique aurait accédé au trône vers 270 de notre ère. La période Kofun débute avec l'invasion de cavaliers venus de Corée vers l'an 250, qui vont progressivement conquérir la plupart du Japon en soumettant les Kumasos de Kyushu et les Izumos et les Imeishis de Honshu et créer le premier État japonais: le Yamato.
    Ce serait l'époque où diverses  principautés se seraient fédérées
    . L'empereur japonais est lui-même le prêtre suprême du shintô et personnifie des aspects divins.

    Bien après, le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme (538) furent introduits durant les Ve et VIe siècles de notre ère par les moines bouddhistes chinois et coréens, amorçant une longue période d’influence culturelle chinoise.

    Avant 710 avec l'érection de Nara au rang de capitale impériale, les capitales se déplaçaient de royaume en royaume. Selon les anciennes conceptions du shintoïsme, la mort constituait l'impureté la plus grave. Lorsqu'il s'agissait de la mort du souverain, alors l'impureté frappait la capitale. Il fallait donc détruire les palais et les reconstruire ailleurs. Au début du VIIIe siècle, on comprit qu'il fallait créer un centre plus durable pour le gouvernement et l'administration de l'État.

    L'époque de Heian fait suite à la brève période Nara (710-794) et commence après le déplacement de la capitale du Japon à Heiankyō, aujourd'hui Kyōto,  par l'empereur Kammu, qui cherchait à fuir l'influence des puissants monastères de Nara. Cette période est considérée comme un sommet de la culture japonaise. L’apogée de l’autorité impériale se situe au début de l’époque de Nara (première partie du VIIIe siècle) et à la fin de celle de Heian, par le biais du système des empereurs retirés (fin du XIe siècle).

    Petit à petit, les petits fermiers se placèrent sous la protection de familles de propriétaires terriens, qui de ce fait s'enrichirent et furent bientôt en mesure de recruter des armées privées, constituées de guerriers professionnels, les samouraïs qui se détachèrent du service de l'empereur pour passer à celui de puissant féodaux..
    Les empereurs ne sont plus alors que des dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, des régents du clan Fujiwara (du VIIIe siècle au milieu du XIe siècle) aux shoguns (généraux en chef des armées, à partir de 1192).



    En 1192, le shogun Minamoto no Yoritomo décida d’installer sa nouvelle capitale à Kamakura,
    y déplaçant du même coup le centre politique du Japon. C'était l'époque où les shoguns prenaient le dessus sur l'empereur (Mikado). Le gouvernement de Kamakura domina le Japon pendant plus d'un siècle, jusqu’en 1333.
    Au XIIe siècle, le Japon échappa par deux fois, en 1274 et 1281,  aux tentatives d'invasion des Mongols de Kubilai Khan devenu empereur de Chine en 1260 (en fondant la dynastie des Yuan), à partir de la Corée qu'ils avaient également conquise.

    Lui succède l'époque de Muromachi qui s'étend entre 1333 et 1573. Pendant cette période, le Japon fut contrôlé par des shoguns de la famille des Ashikaga qui étaient installés à Kyōto.



    UNE FORTE RESISTANCE FACE A
    LA COLONISATION OCCIDENTALE (XVIe-XIXe s.)

    À partir du XVIe siècle, des commerçants venus tout d’abord du Portugal (1543), puis des Pays-Bas et d’Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens.

    L'époque d'Edo
      ou période Tokugawa est la période qui commence vers 1600, avec la prise de pouvoir de Tokugawa Ieyasu lors de la bataille de Sekigahara, et se termine vers 1868 avec la restauration Meiji.  Edo (ancien nom de Tokyo) en est la capitale.
     Pendant la première partie du XVIIe siècle, le bakufu (shogunat) Tokugawa craignit que les missionnaires portugais fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins chinois et coréens, aussi la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635, sous peine de mort accompagnée de cruelles tortures.
    Puis, en 1639, le Japon se ferma, cessant toute relation avec l’étranger,
    à l’exception de certains contacts restreints avec des marchands chinois et néerlandais à Nagasaki, précisément sur l’île de Dejima. Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu’à ce que les États-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s’ouvrir à l’Occident par la politique de la canonnière, en signant la convention de Kanagawa en 1854, après le pilonnage des ports japonais.
    En seulement quelques années, les contacts intensifs avec l’Occident transformèrent profondément la société japonaise. Le shogun fut forcé de démissionner et l’empereur fut réinvesti du pouvoir.

    L'époque d'Edo prit ainsi fin en 1868 avec la restauration du pouvoir impérial par l'empereur Mutsuhito et l'abdication du quinzième et dernier shogun, Tokugawa Yoshinobu.


    DE LA RESTAURATION MEIJI AU RÊVE DE PUISSANCE (1868-1945)

    La restauration Meiji mit en œuvre de nombreuses réformes. Le système de type féodal et l’ordre des samouraïs furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées (les préfectures). De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent l'Empire en une puissance régionale.

    Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine
    (1895) et contre la Russie (1905). A l'issue de cette guerre, le Japon occupa la Corée (en 1910), Taïwan et d’autres territoires. La Première Guerre Mondiale trouve  le Japon allié de la France.
    L'expansionnisme militaire nippon prit de l’ampleur au cours de l’ère Shōwa avec l’invasion de la Mandchourie en 1931 (renommée Mandchoukou, état vassal dirigé par Puyi, l'ancien empereur de Chine destitué par la nouvelle république de Chine en 1912) puis celle des provinces du nord de la Chine. En 1937, l’empire se lança directement dans une invasion de la Chine qui débuta avec le bombardement de Shanghai et de Canton, ce qui entraîna l'écrasement des forces du Guomindang. Selon les estimations, entre 150 000 et 300 000 Chinois furent exterminés lors du massacre de Nankin (Nanjing) par l’armée impériale japonaise.

    L’attaque de Pearl Harbor dans l’archipel d'Hawaï en 1941, visant à détruire une partie de la flotte de guerre américaine, déclencha la guerre du Pacifique et engagea l’Empire du Japon dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l’Axe. De 1937 à 1943, le Japon agrandit dès lors encore son emprise jusqu’à occuper la Birmanie, la Thaïlande, Hong Kong, Singapour, l’Indonésie, la Nouvelle-Guinée, l’Indochine française et l’essentiel des îles du Pacifique. Ce gigantesque empire militaire, appelé officiellement "Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale", était destiné à servir de réservoir de matières premières. Les Japonais se sont livrés à un véritable pillage. Un fabuleux trésor serait resté jusqu'à aujourd'hui enfoui quelque part aux Philippines.  Mais l’occupation de ces territoires fut surtout marquée par d’innombrables exactions à l’encontre des populations d’Extrême-Orient, crimes pour lesquels les pays voisins du Japon demandent toujours non seulement des excuses mais aussi des réparations aujourd’hui. Parmi ces exactions on compte des crimes de guerre comme l'esclavage sexuel imposé au "femmes de réconfort" (200 000 selon les estimations) forcée à la prostitution  pour les troupes japonaises et recrutées par tromperie et enlèvements aux Philippines, en Indonésie, en Indochine, en Birmanie, aux Indes néerlandaises, à Singapour, en Corée et en Chine et même au Japon. Le Japon tarde à reconnaître son entière responsabilité et n'a pas dédommagé les victimes si ce n'est au travers d'un tardif et maigre (1 milliard de yens) accord conclu avec la Corée du sud le 28 septembre 2015.

    L'inefficace bombardement des villes pour aboutir à une issue dans cette guerre (Tokyo en février, mars et mai 1945 avec plus de 100 000 victimes) et les carnages (combats au corps à corps, embrigadement et fanatisation des civils, suicides collectifs de civils, bombardements-suicides de navires par les kamikaze) notamment lors de la bataille d'Okinawa  (pertes de 14 000 soldats alliés, de plus de 77 000 soldats japonais et de 50 000 à 150 000 civils), du 1er avril au 22 juin 1945, ne laissaient pas présager d'une fin rapide au conflit.
    En juillet 1945, face à la perspective de voir l'URSS entrer bientôt en
     guerre contre le Japon
    et à terme de l'envahir et face au refus du gouvernement japonais de capituler sans condition, l'Etat-major américain décida de recourir au bombardement nucléaire pour porter un coup décisif au moral de ses adversaires. Cinq villes (dont Kyoto, ville placée en tête!) jusque là épargnées par les bombardement traditionnels étaient retenues, en vue de mesurer clairement les effets de ce type de bombardement.
    Hiroshima et Nagasaki furent les cibles bombardées à 3 jours d'intervalle, les 6 et 9 août 1945. Selon les Américains, il y eut  70 000 victimes à Hiroshima et 40 000 à Nagasaki. Pour sa part, le musée du mémorial pour la paix d'Hiroshima avance le chiffre de 140 000 morts, pour la seule ville d'Hiroshima.
    Le 8 août, l'URSS déclarait la guerre au Japon, commençait l'invasion des ïles Kouriles (un chapelet d'îles sur 1 200 kilomètres, au nord-est du Japon) puis le 9 août l'Armée Rouge commençait l'invasion du Manzhouguo (la Mandchourie, au nord-est de la Chine)..

    L’empereur Shōwa procéda finalement à la reddition de l’empire du Japon le 15 août 1945. Le traité de paix avec la Russie est toujours en négociation, en règlement du problème des îles Kouriles du Sud, occupées par cette dernière depuis la fin du conflit.

     

    LE NOUVEAU JAPON

    Après la défaite, le Japon, dont plusieurs des villes majeures ont été dévastées par les bombardements, est occupé par les troupes du Commandant suprême des forces alliées, MacArthur à partir du 28 août 1945.
    Celui-ci met en place le tribunal de Tokyo pour juger quelques-uns des dirigeants politiques et militaires de l’empire mais exonère tous les membres de la famille impériale ainsi que les membres des unités de recherche bactériologiques.
    Le pays demeura sous la tutelle des États-Unis jusqu’en 1951
    (traité de San Francisco). Ceux-ci imposèrent une nouvelle constitution, plus démocratique (l'Empereur renonçant à son statut divin), et fournirent une aide financière qui encouragea le renouveau du Japon dans la crainte de voir se développer ici un terreau favorable au communisme. La clémence des vainqueurs à l'égard de certains criminels de guerre fut en large part un effet collatéral de la Guerre Froide qui opposait, dès lors, Allés et Soviétiques (notamment la Guerre de Corée de 1950-1953).

     L’économie se rétablit ainsi rapidement permit le retour de la prospérité dans l’archipel dont les Jeux olympiques de Tokyo et le lancement du Shinkansen en 1964 furent les symboles.
     Des années 1950 jusqu’aux années 1980, le Japon connaît un apogée culturel et économique et une formidable croissance. Toutefois, ce miracle économique  prend fin au début des années 1990, date à laquelle la "bulle spéculative immobilière japonaise" éclate, marquant le début de la "décennie perdue". Ces années sont aussi marquées par une certaine instabilité politique (chute d’un gouvernement suite à une motion de censure en 1993) et plusieurs catastrophes d’origines humaine (attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995) ou naturelle (tremblement de terre de Kōbe, également en 1995).

    Actuellement, bien que la part du budget militaire soit relativement faible dans les finances de l’État, le Japon occupe la cinquième place dans le monde en chiffres absolus, mais l’importance de ce budget ne fait pas pour autant du Japon une grande puissance militaire. L'article 9 de la constitution japonaise interdit en effet le maintien d’une armée, le droit de belligérance et le lancement de toute opération militaire en dehors de ses frontières autre que dans le cadre de l’autodéfense. La "force d’autodéfense" japonaise est un corps militaire professionnel disposant de moyens techniques avancés.
    Les Forces japonaises d'autodéfense (FJA), souvent désignées sous le terme anglais de Japan Self-Defense Forces (JSDF), constituent de fait l'armée japonaise depuis 1954. Avec la guerre d'Irak en 2003, la Constitution a été aménagée pour pouvoir déployer des troupes hors de son territoire dans le cadre d’opérations à caractère strictement non militaire (reconstruction, aide humanitaire…). De la sorte, le Japon espère acquérir un rôle diplomatique plus en rapport avec sa puissance économique. Mais en 2015, malgré les manifestations de l'opposition, le premier Ministre Shinzō Abe a fait adopter par le Parlement des  dispositions qui permettront désormais à l'armée japonaise d’intervenir à l’étranger.

    Le 11 mars 2011, un grave séisme de magnitude 9,0, suivi d'un tsunami, frappe l'est du Tōhoku autour de Sendai, provoquant la mort de plusieurs milliers de personnes (20 000 morts et disparus), de très graves dégâts dans toute la partie nord-est de Honshū sans oublier le gravissime accident nucléaire de Fukushima.

    Le Japon est une monarchie constitutionnelle. Régie par la Constitution de 1947, où l’empereur n’occupe plus qu’une place honorifique, tandis que l’essentiel du pouvoir politique est détenu par un parlement bicaméral, la Diète. Le pouvoir exécutif appartient au cabinet, dirigé par le Premier ministre, responsable devant la Diète. La Diète comporte une chambre basse ou Chambre des représentants et une chambre haute ou Chambre des conseillers.

    La vie politique a longtemps été dominée après la fin de l’occupation américaine par le Parti libéral-démocrate (PLD), à tendance conservatrice libérale, qui a fourni l’ensemble des Premiers ministres au pays de 1955 à 1993, de 1996 à 2009 et depuis 2012 avec le nationaliste et très conservateur Shinzō Abe qui voudrait remilitariser le Japon, au grand dam de la jeunesse japonaise. Une gymnastique contorsionniste puisque le Japon profite du "parapluie nucléaire" américain.

    Le Japon est engagé dans plusieurs conflits territoriaux avec ses voisins:  avec la Russie sur les îles Kouriles (qui s’étendent à plus de mille deux cents kilomètres au nord-est de Hokkaidō), annexées par la Russie quelques jours après la défaite du Japon, avec la Corée du Sud sur les rochers Liancourt, avec la République populaire de Chine et Taïwan sur les îles Senkaku et avec la République populaire de Chine sur la ZEE autour d’Okinotorishima. Le Japon est aussi confronté à un différend avec la Corée du Nord au sujet de l'enlèvement de citoyens japonais et du programme nord-coréen d'armes nucléaires.
    Même avec l'allié américain n'est pas sans être  à l'origine de tensions. C'est le cas avec  "l'occupation" des troupes américaines à Okinawa. Il s'agit d'un sujet très important au Japon qui pose de nombreux problèmes (par exemple, viols de femmes japonaises par des militaires américains dont les crimes ne peuvent être jugés que par les USA).

    cf. CHRONOLOGIE

     
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    ELEMENTS SUR LA GEOGRAPHIE DU JAPON

    Le pays est découpé en 47 préfectures, parfois appelés départements remplaçant les anciennes provinces, puis divisé en près de 1 800 municipalités.


    RELIEF

    Le Japon est scindé, d’un point de vue géographique et non pas politique, en huit régions (voire neuf, si la préfecture d’Okinawa n’est pas incluse dans celle de Kyūshū) qui sont du nord au sud: Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai, Chūgoku, Shikoku et Kyūshū.

    Le Japon est un archipel de 6 852 îles (de plus de 100 m²) étendu sur plus de trois mille kilomètres de long (et de 400 km au plus large), couvrant 377 915 km². Il est situé au large de la côte pacifique de l'Asie, bordé par la mer du Japon à l'ouest et l'océan Pacifique à l'est et s’étalant de la Russie (îles Kouriles) au nord à Taïwan au sud.
    Du fait des zones économiques exclusives (ZEE), le pays revendique un territoire maritime de 4,5 millions de km², multipliant sa superficie par douze.

    Les quatre îles principales  représentent 95% du territoire: du nord au sud, Hokkaidō (79 000 km2), historiquement peuplée par les Aïnous, Honshū (227 000 km2) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d’habitants, Shikoku (18 000 km2) qui est l’île de la mer intérieure et Kyūshū (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.

    A l'origine, le Japon faisait partie du continent asiatique et en a été séparé il y a environ 20 millions d'années.
    En effet, la subduction des plaques océaniques (Pacifiques et Philippines) sous la plaque continentale (Eurasienne) s'est accompagnée de l'ouverture d'une Mer du Japon entre le continent asiatique et le Japon. L'activité sismique et volcanique au niveau de ces zones n'a pas cessé après ce phénomène ainsi les 4 îles principales ont été formées par le volcanisme et les autres phénomènes (jeux de failles) accompagnant une subduction: elles sont donc en plein océan  qui constituent le Japon et ne sont pas situées sur la plaque continentale eurasienne.


    C'est donc un archipel volcanique fortement montagneux, ce qui a pour première conséquence une répartition inégale de la population sur le territoire, principalement regroupée sur le littoral, notamment le long de la mégalopole japonaise sur la côte Pacifique. La deuxième conséquence notable est la forte activité sismique, ces îles étant également touchées par les tsunamis.
    Le Japon est en effet situé sur la "ceinture de feu du Pacifique", pris en étau entre quatre plaques tectoniques principales: la plaque eurasienne à l'ouest, la plaque d'Okhotsk (ou nord-américaine) au nord, la plaque pacifique à l'est et la plaque philippine au sud. On assiste notamment à la subduction (enfoncement) des plaques du Pacifique et des Philippines sous la plaque Eurasie.

    Cet affrontement des plaques tectoniques se traduit aussi par des lignes de failles et par les milliers de secousses telluriques ressenties (de 4 à 7,3 sur l’échelle de Richter) dans le Japon tout entier chaque année. Lorsque ces secousses se produisent au niveau du plancher sous-marin, ils génèrent des raz-de-marée appelés tsunamis. Mentionnons les deux derniers:
    - 17 janvier 1995: le séisme de Kōbe, d'une magnitude de 7,2, qui fit 6 437 morts et 43 792 blessés.
    - 11 mars 2011: le séisme de Tōhoku dont l'épicentre se trouvait à 130km au large de Sendai, d'une magnitude de 9,0, qui a fait 15 776 morts, 4 225 disparus, 5 929 blessés, et 139 000 réfugiés. Sans parler du désastre induit avec la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.

    Au contact des plaques de subduction naissent des volcans, on en compte environ 200 dont 77 considérés comme actifs. C'est donc un pays de montagnes aux fortes pentes (73% ont une pente de plus de 15%) et de zones de plaine relativement restreintes, à la périphérie du territoire. Des reliefs difficiles à cultiver, ce qui explique que 67% du territoire japonais est constitué de zones boisées et de forêts.

    Les montagnes occupent 60% du territoire, les collines 12%, les plateaux 11%, les plaines seulement 13% et les lacs et rivières 4%.
    Les massifs montagneux s'étirent du Nord au Sud sur plus de 1 800 km le long de l'archipel; le point culminant du Japon est le célèbre mont Fuji atteignant 3 776 mètres d’altitude.
    Cette échine montagneuse donne naissance à 3500 rivières.
    La plus grande plaine de l'archipel, celle du Kantō, n'atteint pas 15 000 km².
    Disposant de  peu de plaines et de vallées, les trois quarts du territoire sont inhabitables.



    CLIMAT

    Le climat du Japon est influencée par la mousson: en hiver les vents froids du nord-ouest dominent, tandis qu'en été soufflent les vents chauds et humides d'origine tropicale (une sorte de mousson qui dure à peu près 3 semaines entre mi-juin et mi-juillet).
    En fait, le climat est très varié, du fait de l'étirement du Japon du nord au sud
    , de la latitude de Québec à celle de Cuba :
    - Hokkaidō et le nord de Honshū (Sapporo, Niigata) ont un climat continental proche du climat acadien avec un été chaud et un hiver long, froid et très neigeux.
    - Le centre et le sud de Honshū (Tokyo, Nagoya, Osaka), avec Shikoku et Kyūshū, ont un climat subtropical humide, avec un hiver relativement doux avec peu ou pas de neige, et un été chaud et humide.
    - Le climat de l'archipel Ryūkyū (Naha), très au sud, est quasi-tropical, les températures hivernales, de 16°C en moyenne, ne descendant jamais en dessous de 10°C.

    En outre, on distingue deux grandes zones climatiques correspondant aux grandes zones littorales:
    - Le climat des côtes de la mer du Japon (côte ouest) où pendant l'hiver, les vents sibériens déferlent et provoquent d'énormes chutes de neige.
    - Le climat des côtes de l'océan Pacifique où durant l'hiver, la côte orientale est protégée des vents d'ouest par la chaîne des Alpes japonaises et connaît un temps sec et ensoleillé, avec des températures tiédies par l'effet d'un courant chaud au sud. En été, un courant froid abaisse les températures au nord alors que le sud, jusqu'à la baie de Tokyo, est frappé par des vents forts, et touché par les tempêtes tropicales et les cyclones (appelés typhons), entre les deux saisons des pluies appelées tsuyu en juin et akisame  en septembre.
     

    POPULATION ET DEMOGRAPHIE

    Le recensement qui a lieu ici tous les 5 ans sera effectué prochainement, au cours de ce mois d'octobre 2015.

    Le Japon comptait 127 millions d'habitants en 2014 (10e du monde) avec un des taux de natalité les plus bas du monde.
    La densité de population est élevée avec 340 habitants/km² (7 fois la moyenne mondiale) sur l'ensemble du Japon en 2014 (et de 1 520 habitants/km² en ne considérant que les zones habitables. Plus de 50% de la population vit sur 2% du pays et 92% des habitants vivent en zone urbaine.

    Il y a peu d'immigrés au Japon. On comptait 2 190 000 étrangers à la fin 2009. Les Chinois représentent le groupe le plus important (30%), avec 680 000 personnes, suivi des Coréens (578 000). Historiquement, la nationalité japonaise n'était accordée à un enfant que si son père était japonais, mais une loi de 1985 a également permis aux mères japonaises de transmettre leur nationalité.
    La minorité indigène des Aïnous d'Hokkaidō est en voie d'extinction. Elle compte, de nos jours, entre 25 000 et 200 000 membres mais beaucoup d'Aïnous cachent leur origine ou même l'ignore, leurs parents la leur ayant dissimulée pour les protéger de la discrimination et du racisme.

    En 1950, le Japon était le 5e pays le plus peuplé du monde (derrière la Chine, l'Inde, l'URSS et les États-Unis). Depuis, le pays a perdu cinq places et se retrouve aujourd'hui 10e. Depuis 2005, la population japonaise a entamé sa décroissance. Durant l'année 2014 l'archipel a perdu 215 000 habitants soit -0,2%. C'est la quatrième année consécutive que le pays voit sa population baisser. En 2050, le Japon pourrait n'être plus que 17e, la population japonaise passant sous la barre des 100 millions d'habitants (et même descendre à 86 millions en 2060).

    Peu de mariages, mariages rares et tardifs...
    En 2005, parmi les Japonais de plus de 15 ans, seulement 61% des hommes et 57% des femmes étaient mariés. Plus d'un million de mariages étaient célébrés dans les années 1970, on n'en compte plus annuellement  qu'environ 650 000. Pour faire face à la solitude, au vide (kara), les Japonais en arrive à "louer des ami(e)s". En 2015, un trentenaire sur deux n'est pas marié et près d'un homme sur quatre reste célibataire.

    Le taux de fécondité est très bas même s'il tend à remonter: 1,26 enfant par femme en 2005,  1,39 enfant en 2010 (0,89 à Tokyo) et 1,42 en 2015, ce qui explique la part considérable de la population constituée par les personnes âgées.
    La création d'un jour férié supplémentaire n'a pas suffit à inverser la tendance démographique. On s'en serait douté...
    A ce rythme, le Japon pourrait ne plus compter que 88 millions d'habitants dans un demi-siècle.


    Dans le même temps, la population vieillit. En 2007, 11 millions de Japonais ont plus de 75 ans, ce qui pose avec acuité la question du financement des retraites.
    Le nombre de Japonais de plus de 65 ans a augmenté de 789 000, atteignant 25% de la population  (qui pourrait passer à 40% en 2060), alors que le nombre de jeunes de moins de quatorze ans a baissé de 165 000.

    L'espérance de vie est la plus élevée au monde (71,5 ans de moyenne dans le monde) puisqu'elle était estimée en 2011 à 86 ans pour les femmes et à 80 ans pour les hommes.
    Le nombre de centenaires au Japon ne cesse d'augmenter depuis 1963 et a atteint les 44 449, dont près de 40 000 femmes, en 2010. Le vieillissement plombe le budget de la sécurité sociale (qui absorbe 40% des recettes fiscales) et contribue à l'endettement du pays.

    On associe le Japon a l'un des plus forts taux de suicide au monde. On compte environ 30 000 victimes (y compris des scolaires soumis à un forte pression), ce qui met le Japon au 8e rang mondial.

    Le marché du travail se caractérise par un faible taux de chômage. Proche des 1% dans les années 1960, le taux de chômage a augmenté au cours des décennies suivantes, fluctuant souvent entre 3 et 5,5%. À la suite de la crise économique de 2008-2010, le taux de chômage atteignait 5,9% en 2009.
    En 2014, le taux de chômage serait redescendu à 3,5% (donc en dessous du taux de chômage structurel qui est estimé à 3,7%), grâce à la mise en place d’une politique de flexibilité de la législation du travail  et à l'augmentation des emplois précaires et à temps partiel (37,5%), pas forcément choisis. Ce qui  remet en cause la notion selon laquelle "les employés permanents japonais ont peu de risque d'être licenciés", c'est pourquoi l'on parle au Japon d'emploi à vie. Traditionnellement,  si leur poste n’a plus de raison d’être, ils sont censés être affectés à un autre au sein la même entreprise.
    Mais il y a aussi un autre chômage caché, celui qui résulte de la fréquente "non activité" des femmes mariées surtout si elles sont mères de famille (60% des femmes dans ce cas cessent de travailler). A ce titre,  le Japon se distingue  des autres pays. C'est le fruit d'une longue tradition qu'un système fiscal inéquitable ne fait que renforcer. En effet, une épouse qui gagne moins de 1 million de yens par an (soit au maximum un revenu annuel de 7820€ ), fait partie du foyer fiscal de son mari. Une telle disposition incite de nombreuses femmes à limiter volontairement leurs revenus en travaillant à temps partiel (le cas de 55% des femmes contre 20% pour les hommes) voire en restant "femme au foyer".
    Le développement de l'activité des femmes serait pourtant un puissant stimulant pour l'économie (le PIB augmenterait de 13%) d'autant que les jeunes femmes d'aujourd'hui sont plus diplômées que les hommes (59% ont un diplôme universitaire contre 52%). Ce réservoir de main d'oeuvre représente 2,6 millions de femmes. Seulement 13% des japonaises actives occupent un poste à responsabilité et elles n'occupent que 2% des sièges dans le conseils d'administration...
    Le pays compte 2,5 millions d'immigrés dont la moitié sont actifs mais le plus souvent avec des autorisations de séjour de durée limitée. Il s'agit généralement d'asiatiques (Chinois, Philippins, Vietnamiens...) qui "se fondent plus facilement dans le paysage" dans un pays au vieux fond xénophobe (70% des Japonais sont hostiles à l'immigraion)...
    Le pays se tourne de plus en plus résolument vers la robotique, non seulement industrielle mais aussi vers les robots (humanoïdes) destinés aux services.

    Donc un très faible niveau de chômage (3,3%), malgré un temps de travail important pour les employés à temps plein (mais pas des plus productifs) et des retraités ayant parfois repris une activité (ils sont plus de 4 millions dans ce cas). Les heures supplémentaires ("gratuites" sachant que le quart des salariés effectuent ainsi plus de 80 heures par mois) épuisent les salariés et freinent leur productivité. Les travailleurs japonais ne prennent pas la moitié de leurs droits à congés (en principe de 10 jours avec 6 mois d'ancienneté et 20 jours à partir de 6 années d'ancienneté), soit en moyenne à peine 9 jours en réalité. A cela s'ajoutent 15 jours fériés (souvent le lundi). Comme le dit un Japonais, "à croire que ces jours sont éparpillés afin d'inciter les gens à consommer leurs loisirs sur place plutôt que de partir pour plus longtemps à l'étranger...".
    Par ailleurs, l'emploi se précarise avec 40% de contrat en CDD.

    En 2004, selon l'OCDE, le Japon avait le quatrième taux de pauvreté le plus élevé de trente pays membres, après le Mexique, la Turquie et les États-Unis. Une frange pauvre qui s'appauvrit notamment par l'effet d'un fiscalité relativement uniforme entre les différents segments de la distribution des revenus.
    Le pays comptait alors plus de 15 000 sans domicile fixe en janvier 2009 (la moitié résidant à Osaka et Tokyo).
     

    UN APPARENT PARADOXE  ECONOMIQUE:
    peu ou pas de croissance et plein emploi !

     Le Japon est la troisième puissance économique mondiale avec 4 600 milliards de dollars (US$) de PIB, selon les chiffres de la Banque mondiale de l’année 2014. Il se situe derrière les États-Unis et la Chine mais devant l’Inde et l’Allemagne.
    Le PIB par habitant se situe un peu après la France
    avec 38 468 $ en nominal (24e rang) et 36 654 $ en PPA, à parité de pouvoir d'achat (26e rang).

    Cette situation privilégiée résulte de plusieurs facteurs: un capital humain important avec  une forte éthique du travail, la coopération entre l’État (MITI puis METI) et les entreprises, des liens étroits entre industriels, sous-traitants et distributeurs dans des groupes appelés keiretsu, de puissants syndicats d’entreprise (peu de conflits, une culture du dialogue avec une négociation salariale  annuelle, shuntō), une production tournée vers les marchés extérieurs, la maîtrise des techniques de pointe grâce à le forts investissements dans la recherche et le développement, (700 000 chercheurs se partagent un budget de 130 milliards de dollars) ainsi que la faiblesse relative des dépenses militaires (1% du produit intérieur brut).

    Sur ces bases, pendant trois décennies, la croissance a été spectaculaire: en moyenne et hors inflation 10% par an dans les années 1960, 5% dans les années 1970 et 4% dans les années 1980. Les décennies 1970 et 1980 ont été celles de délocalisations de production pour contourner les barrières douanières (US), profiter de bas coûts salariaux et conquérir des marchés.
    Dans les années 1990, la croissance a été nettement plus faible, à cause de surinvestissements des années 1980 et d’une politique économique d’austérité destinée à purger les excès antérieurs des marchés boursiers et immobiliers. Les efforts du gouvernement pour relancer la croissance auront peu de succès, le pays s’enfonçant dans un long cycle de déflation aux conséquences dévastatrices pour les entreprises les moins compétitives et pour les ménages les plus fragiles.  Certains considèrent même que le Japon fait fausse route en recherchant l'hyper-qualité plutôt que de répondre aux besoins des consommateurs. De même, les entreprises japonaises seraient victimes de sénescence. 50 000 auraient plus d'un siècle d'existence et on cite des records de 900 et 1300 pour une brasserie de saké et une auberge !
    La crise économique asiatique de 1997 a eu pour effet d’accentuer cette situation économique tendue.
    Depuis fin 2002, un mouvement de reprise s’est amorcé, tiré par le rapide développement du voisin chinois, qui est devenu le premier importateur de produits japonais. Ceci s’est confirmé début 2006, quand le Japon a pu officiellement annoncer avoir vaincu la déflation .
    Le ralentissement économique mondial en 2008 constitue un défi difficile à relever pour une économie fortement exportatrice, d'autant plus que sa monnaie forte renchérit le coût des exportations, d'où des années de décroissance entre 2008 et 2011. De 2012 à 2014, les taux annuel de croissance à été de l'ordre de 1,4%.
    Avec l'effondrement des cours du pétrole, l'inflation reste à peine au-dessus de zéro et si l'on fait abstraction du coût de l'énergie, elle ne serait que de 1%. Par contre, les entreprises affichent des bénéfices record.

    En 2015, un accord de libéralisation des échanges a été conclu entre les douze principaux pays de la zone Asie-Pacifique dont les États-Unis et le Japon, à l'exception notable de la Chine, accord qui concerne 40% des échanges commerciaux dans le monde.

    Le Japon représente un paradoxe économique avec un chômage très faible malgré des retraités encore au travail et de longues journées pour les employés à plein temps (mais n'oublions pas le chômage caché lié à la sous activité des femmes) comme on l'a vu plus haut et en même temps un taux de croissance également faible. 
    Le nouveau gouvernement de
    Shinzō Abe se fait fort de renouer avec la croissance par une reflation budgétaire et monétaire ("Abenomics"). Prenant le contrepied de la rigueur, un plan de relance de 10 300 milliards de yens (115 milliards de dollars) a été voté par le nouveau gouvernement, sans grand succès.

    À long terme, la surpopulation des zones habitables restreintes et le vieillissement de la population sont deux problèmes majeurs. Alors que certains jeunes, les  hikikomori, restent cloîtrés chez eux, d'autres, les sekaini,  s'en vont tenter leur chance ) l'étranger.

    Le Japon a la dette publique la plus élevée du monde avec 245% du PIB et le déficit atteint 11,5% du PIB. La situation des finances de l'Etat japonais est telle que la TVA va passer de 8 à 10% en 2016 et pourrait être portée ultérieurement à 17-18%. En pourcentage, la dette japonaise a cessé d'augmenter.
    Le taux d'épargne a chuté de 20% du revenu disponible des ménages dans les années 1980 à 7,5% en 2000 pour n'être plus que de 6% (1% selon d'autres sources) en 2012, en raison du vieillissement de la population, les retraités ayant un taux d’épargne moins élevé que les actifs.

    L'économie japonaise est principalement une économie de services avec toutefois une industrie toujours bien présente.

    Le secteur tertiaire occupe plus des deux tiers (68%) de la population active et assure environ les trois quarts (75,4%) de son PIB, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche) ne représente plus que 4% des actifs pour 1,6% de la production de richesse nationale, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) respectivement 28 et 23%.

    Le Japon occupe la première place mondiale pour l’automobile, l’électronique, deuxième place pour la construction navale (cargos, porte-conteneurs, pétroliers…).
    L’industrie est très dépendante des importations de matières premières et d’énergie
    . En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 ou 4% des ressources naturelles dont a besoin le pays. 88% de l'électricité provient des énergies fossiles et celles-ci sont en large part importées. On pourrait penser que le pays a un fort potentiel dans la géothermie.
    La robotique est une des grandes forces de l’économie japonaise à long terme (et permettra de faire face au problème démographique), à tel point qu’elle est considérée comme le laboratoire de la société post-industrielle.
    Le Japon est le leader incontesté en termes de production et d’utilisation de la robotique, et possède plus de la moitié (402 200 sur 742 500) des robots industriels utilisés dans le monde, soit 57%.
     
    Le modeste secteur agricole est fortement subventionné, pour des raisons politiques et sociales. Ainsi le riz est payé 2 à 3 fois le prix des cours mondiaux. Les rendements sont parmi les plus hauts du monde. Le plus souvent autosuffisant en riz, le Japon importe la moitié de sa consommation des autres céréales (l'’autosuffisance alimentaire plafonne à 40%). Le soja est importé des Etats-Unis (85%), les produits laitiers d'Australie et de Nouvelle-Zélande, la viande de porc et de boeuf d'Australie et des Etats-Unis, la viande de poulet du Mexique...
    Le vieillissement des zones rurales est accentué par l'exode, au point que des centaines e municipalités sont menacées d'extinction, avec des terres retournées à la friche et "envahies" par la faune sauvage: ours (des panneaux incitent les promeneurs à se munir de clochette et à prendre diverses précautions), singes, cerfs...

    La flotte de pêche japonaise est une des plus importantes au monde et réalise presque 15% des prises totales. Quant à la marine marchande (en majorité sous pavillon de complaisance), celle-ci dispose de près de 4 000 navires pour 224 millions de tonnes, se plaçant ainsi au deuxième rang des nations maritimes (derrière la Grèce)

    Le pays possède l’un des réseaux de transport les plus performants au monde, la quasi-totalité de son territoire étant accessible en transports en commun, ce qui a contribué au développement économique.

    En 2014,  se classant au 27e rang mondial, le Japon a accueilli un nombre record de 13,4 millions de touristes étrangers dont 2 830 000 Chinois de Taïwan 2 755 000 Coréens et 2 400 000 Chinois de Chine continentale (180 000 Français). La progression est spectaculaire avec plus qu'un doublement en 5 ans (4,8 millions  en 2009). Le Japon vise de porter la fréquentation à 20 millions de touristes étrangers en 2020 (années des JO)...

    C'est dès le printemps, nous avons décidé de faire un voyage de deux semaines au Japon car deux facteurs favorables se conjuguaient... Un catalogue de voyage d'un TO "low cost" faisait apparaître un programme du 19 au 29 septembre, qui plus est, programme avantageux en termes de prix (2469€. Par ailleurs, je savais que notre fille Armel et son mari japonais qui travaillent en Chine bénéficient de congés la première semaine d'octobre (du 1er au 7). La "semaine d'or du jour de la fête nationale" (guóqìng jié) commence le 1er octobre. Les trois jours de congés payés sont combinés avec les week-ends proches, de façon que les salariés puissent avoir sept jours continus de vacances. Le seul inconvénient dans ce projet, c'est que l'on ne visait pas une saison des plus favorable, avec seulement une belle journée sur deux.

    Il ne restait plus qu'à combiner les deux. L'agence de  voyage permettait un retour décalé d'une semaine au maximum par rapport au programme, moyennant un petit supplément. Petit problème, il y avait un "trou" de deux jours entre le 29 septembre, date de retour du groupe, et le 1er octobre, arrivée au Japon de notre fille. Difficulté vite résolue par notre fille qui nous a concocté un super programme de deux jours sur Nikko pour faire la soudure.
    Ainsi, en deux semaines, nous avons voyagé dans trois contexte d'organisation différents
    . Nous avons beaucoup apprécié le fait que la seconde partie de notre voyage nous a permis d'avoir une vue complémentaire sur le pays, en découvrant d'autres régions, paysages et sites et en rencontrant davantage les Japonais.

    Nous comptions sur un bon guide pour nous donner des clés de compréhension d'un pays aux traditions complexes et mystérieuses. Nous serons déçus. Il faudra s'en remettre aux éléments captés auprès de notre fille passionnée par ce pays depuis son enfance et par la lecture de guides de voyage et par des recherches sur le web au retour.
    De plus notre programme court aurait pu être un peu plus rempli, d'au moins une visite supplémentaire sur des sites  essentiels comme Kyoto, Nara ou Kamakura, en optimisant les journées. Pour avoir une idée de ces lacunes, rendez-vous sur le site (il est conseillé de naviguer sur ce site http://nihonfrance.free.fr/japon/ avec Microsoft Internet Explorer) et le blog de voyages d'Armel.



     Dimanche 20 septembre

     De Paris à Osaka...

    C'est un beau voyage qui va nous faire parcourir 10 000 km d'Ouest en Est, d'une extrémité à l'autre de l'Eurasie, de notre Bretagne jusqu'au Japon.

    A l'heure prévue nous embarquons sur le vol Air France AF292 qui décolle à 13H45. La journée sera longue et la nuit courte .Nous survolerons Saint Petersburg, la Sibérie, la Mongolie, Pékin, Séoul ...  Plus de 9500 kilomètres et de 12 heures de vol.
    Nous nous posons à l'aéroport Kansai d'Osaka à 8H35.
     

    Lundi 21 septembre

    Nous nous découvrons un petit groupe sympathique, de 10 personnes. Nous sommes 5 venus par inscriptions directes  auprès du TO, 2 par un agence de voyage régionale et 3 par des "soldeurs de voyages" (qui ne font pas meilleur tarif). Outre notre Bretagne, les divers coins de l'Hexagone sont représentés: Sud-ouest, Alsace, Normandie et Rhône-Alpes.


    Passez le pointeur de la souris sur la photo ci-dessus

    Nous sommes attendus par Naomichi SHIRATA que, par commodité, nous appellerons simplement Nao. Je n'emploie pas le terme de guide car bien qu'il s'exprime parfaitement en français (il est allé à l'école primaire en Suisse et a "fait" le lycée français à Saigon pendant la guerre du Vietnam puis a étudié le persan à l'Université Paris-III (sans la chute du Shah Mohammad Reza Pahlavi en 1979, il aurait sans doute fait une carrière dans l'archéologie perse), c'est un excellent accompagnateur mais rien de plus. Il se borne a énoncer quelques chiffres et données factuelles mais ne met aucune chair à ses explications fort limitées au demeurant.  Ca ne suffit évidemment pas pour faire  aimer un pays. Il faut le rendre sensible,  parler de la vie et des gens, évoquer les légendes, utiliser des anecdotes. Bref, sans rester dans l'imagerie d'Epinal, faire place au rêve. Tout juste a-t-il été un peu plus vivant en fin de "circuit groupe", à Tokyo, dans la mesure où il est tokyoïte.  Nao est un retraité de 62 ans qui, après avoir travaillé dans une "compagnie", accompagne des groupes de touristes  une fois par mois environ. Ce n'est donc absolument pas un guide.  Il nous laissera livrés à de longs "moments de méditation" pendant les trajets en bus. Au pays du Zen, nous ne n'attendions pas autant de zénitude.  Compulsant son carnet de notes avant de nous livrer quelques informations ou prenant note de nos questions qui ont vite tari comme vous l'imaginez bien. Je pense que nous avons eu la malchance de l'avoir en extra dans le mesure où le TO a dédoublé son programme en faisant partir un second groupe le 20 septembre après celui du 19 (date catalogue).
    Dommage, car c'est un pays qui ne se livre pas si facilement que cela à la compréhension de sa culture par les visiteurs, sachant que pour quelques uns ce voyage était une découverte de l'Asie orientale.


    En revanche, Nakanishi, habitant Osaka, a été un parfait chauffeur, tant dans sa façon de conduire que par son amabilité. Quant au bus, il était parfait avec une trentaine de places...

    Réceptif: JTB Global Marketing&Travel

    Poursuivre la visite... du JAPON

    si vous préférez les  images au bavardage,
    faites alors ce voyage avec le DIAPORAMA


     



    Documentation et crédits

  • mes photos et notes de voyage
  • les contributions photographiques de Michèle, Armel et Shige
  • "L'Asie en nous" par Anne GARRIGUE aux Editions Philippe Picquier Poche - Paris 2004
  • "ASIE" de Guido GEROSA aux Ed. du Carrousel-Media Serges - Paris 1998
  • "JAPON" par divers auteurs dans la collection Guides Voir aux Editions Hachette Livre -   Paris - 2001
  • "JAPON" par divers auteurs dans la collection Country Guide aux Nouvelles Editions de l'Université - Le Petit Futé -   Paris - 2002
  • "Guide de conversation japonais" de Rozenn ETIENNE et Miho ISOBE  aux éditions Larousse -  Paris- 2014
         On peut apprécier ses nombreux petits encarts riches en informations très pratiques sur les spécificités culturelles.
  • "Guide de conversation français-japonais" par Lexus aux Editions Harrap BookS Ltd - Edingburg 2000
  • "Le Japon" de Philippe PELLETIER Collection Idées reçues aux Editions Le Cavalier Bleu - Paris 2004
  • "Le Japon éternel" de Nelly DELAY Coll. Découvertes Histoire aux Editions Gallimard - Paris 1998
  • "JAPON, un pays à aimer, à comprendre, à connaître" Coll. Monde et Voyages aux Editions Librairie Larousse - Paris 1990
  • "JAPON" de René SERVOISE aux Editions Plon - Paris 1995
  • "Le Japon" de Stephen MANSFIELD aux Editions Solar - Paris 1998
  • "Le Japon, peuples et nations"  par divers auteurs aux Editions Time-Life - Amsterdam 1990
  • "Tout sur le Japon" par divers auteurs aux Editions Kodansha International - Tokyo 2003
  • "100 regards inédits sur le Japon" par divers auteurs édité par l'association Jipango - Paris 2004
  • "Le Japon des 4 saisons" de Pierre-Emile DURAND aux Editions du Carabe - Rennes 1998
  • "Le chrysanthème et le sabre" de Ruth BENEDICT aux Editions Picquier Poche - Paris 1995
  • "L'envers du consensus, les conflits et leur gestion dans le Japon contemporain" aux Presses de Sciences Po - Paris 1997
  • "De geishas en mangas", chronique du Japon d'aujourd'hui" de Cyrille VIGNERON aux Editions Albin Michel - Paris 2009
  • "Ma vie de geisha" de Mineko IWASAKI avec Rande Brown aux Editions Michel Lafon Publishing - Paris 2003

  • "Japon, le renouveau ?" aux Editions de la Documentation Française - Paris 2002
  • "Le Japon d'aujourd'hui" publié en 1965 par le Ministère des Affaires Etrangères du Japon
  • "Japon, crise d'une autre modernité" de Philippe PELLETIER La Documentation Française Editions Belin - Paris 2003
  • "Dynastie du YAMATO, histoire secrète de la famille impériale japonaise" par Sterling et Peggy SEAGRAVE aux Editions     Michalon - Paris 1999
  • "La mémoire de la Seconde Guerre Mondiale au Japon" de Claire ROULLIERE aux Editions L'Harmattan - Paris 2004
  • "Le journal d'Hiroshima" de Michihiko HACHIYA aux Editions Famot - Genève 1977
  • "La vie de Bouddha"  d'Osamu TEZUKA plusieurs tomes en BD aux Editions Tonkam - Paris
  • "Bouddha, L'Eveillé" Gabriele MANDEL KHAN Editions Acropole - Paris 2001
  •  "Spécial JAPON" magazine Le Point N° 1435 du 17 mars 2000
  • "JAPON des traditions" magazine Géo N°195 mai 1995
  • "Bouddhisme, les routes de la paix" publié par le magazine GEO N°236 d'octobre 1998 
  • "Religions d'Asie" magazine Le Monde des Religions Hors Série N°1 septembre 2003
     
  • "Bonjour/Konichiwa, pour une meilleure communication ente Japonais et Français" de Jocelyne SOURISSEAU  aux    Editions de L'Harmattan - Paris 2003
  • "Stupeur et tremblements" d'Amélie NOTHOMB aux Editions Albin Michel - Paris 1999
  • "Journaux des dames de cour du Japon ancien" aux Editions Picquier Poche - Paris 1998
  • "Views of Japan" magazine publié par Urban Connection en 2003
  • "Japon, un an après la catastrophe" magazine Courrier International n°1114 du 8 au 14 mars 2012 et les nombreux autres articles de Courrier International ayant traité du Japon
  • "Nucléaire, le choc - Fukushima ce qui s'est vraiment passé" magazine Hors Série  Spécial Japon  Sciences&Vie Avril 2011
  • "Spécial Japon, la dernière prophétie de Miyazaki + Retour à Fukushima" M Le Magazine du Monde du 16 janvier 2014"
  • Geisha, une vie de renoncements au nom de la culture japonaise" par Alastair HIMMER pour l'AFP - 5 novembre 2015
     
  • "L'art de l'ancien Japon" de Danielle et Vadime Elisseeff  (un ouvrage abondamment illustré de 620 pages)
     dans la Collection "L'art et les grandes civilisations" aux Editions d'Art  Lucien Mazenod - Paris 1980
  • "L'estampe japonaise" de Gabriele FAHR-BECKER Editions Benedict Taschen verlag GmbH - Köln 1999
  • "Le jardin japonais" de Günter NITSCHKE aux Editions Taschen GmbH - Cologne 1999
  • "L'art de la cuisine japonaise" de Hodeo DEKURA aux Editions Könemann - Köln 2001
  • "Sushis" Collection Horizons Gourmands aux Editions Solar - Paris 2002
  • "Voyage d'un peintre breton au Japon, Mathurin Méheut" d'Elisabeth, Hélène et Patrick JUDE Editions Ouest France - Rennes 2004
  • "L'âme poétique du Japon" de Claude DURIX Société d'Edition Les belles Lettres - Paris 2002
  • "Paroles du Japon" Haïkus présentés par J-H MALINEAU Coll. Carnets de Sagesses aux Editions Albin Michel - Paris 1997
  • "Paroles Zen" textes recueillis par Marc de SMEDT Coll. Carnets de Sagesses aux Editions Albin Michel - Paris 1996

  • Bien des romans ont pour cadre les magnifiques et mystérieux sites visités lors d'un voyage au Japon.

  • Pour une littérature plus ou moins romanesque, le lien suivant vous donne accès à une petite bibliographie

     
  • Vous êtes également invité à voir ou revoir le film "Le Dernier Samouraï" d'Edward ZWICK, avec Tom CRUISE, sorti en 2003 qui vous plonge dans la douloureuse transition entre le Japon féodal replié sur lui-même et sa douloureuse ouverture à l'Occident.
     
  •  


    BON A SAVOIR

    QUAND Y ALLER ?

    Le printemps japonais signifie la saison des sakura en fleurs, les cerisiers ornementaux du Japon (Prunus serrulata), qui bourgeonnent dans tout le Japon de fin mars à mi-avril. Une haute saison touristique fréquentée par les Japonais et par les étrangers. Elle est suivie par la période de la Golden Week, début mai, avec une suite de jours fériés au cours de laquelle énormément de Japonais voyagent dans l'archipel.

    En été, il fait très chaud et humide. En début d’été, à partir de mi-juin et pendant un mois, c’est la saison des pluies. Puis c'est le tour de celle des typhons. Au Japon, la saison des typhons (taifu) s'organise généralement autour d'août-septembre (période dite d'akisame), et plus largement entre juillet et octobre. Le Japon subirait aussi certains effets du phénomène El Niño en train de se mettre en place et qui s'avérerait particulièrement vigoureux, davantage que lors des grands épisodes précédents de 1982 et 1997. Cependant les effets les plus désastreux de ce phénomène affecteront au tournant de l'année les côtes orientales du Pacifique et l'Asie du Sud-est.

    En septembre, le Japon connaît une seconde petite saison des pluies et parfois également des typhons. L’automne est en quelque sorte un miroir du printemps. Les sakura laissent place à la contemplation des momiji (Acer palmatum avec des sous-espèces comme amoenum ou encore matsumurae), les feuilles d’érable palmé du Japon, rouge sang à partir de mi-novembre, d’autant que les températures restent très douces jusque tard dans la saison (fin octobre à début novembre).

    En ce début de l'automne, c'eût donc été un miracle que l'on puisse apercevoir le Mont Fuji. Hélas il ne se produisit pas.
    Ajoutons qu'aux caprices de la météo, s'ajoutent les variations régionales dues à une géographie compliquée, de montagnes, vallées et baies constituant plus ou moins des microclimats. A l'échelle d'une journée et de quelques centaines de kilomètres parfois, on a eu l'occasion de nous en rendre compte.
    La période d'une quinzaine de jours, fin septembre et début octobre, que nous avions choisie pour voyager a été marquée par une alternance de belles journées et de journées pluvieuses
    (à Kyoto entre autres) ou bien grises. Alors me direz-vous pourquoi être parti fin septembre ? Effectivement un mois plus tard aurait été plus judicieux, météorologiquement parlant, et encore, ne nous plaignons pas, car une dizaine de jours plus tôt, un typhon Etau balayait le centre du Japon et y causait de gros dégâts. Ce n'est pas par masochisme mais parce que c'était le seul moment où l'on pouvait combiner un circuit organisé par un TO à la suite duquel notre fille et son mari pouvaient nous rejoindre.

       

    Météo pour TOKYO

     

    MONNAIE ET CHANGE

    Avec 1 Euro, on obtient entre 125 et 130 ¥. En japonais, le  ¥ s'écrit 円 que l'on prononce [en]. Il n'existe plus de subdivisions du yen vu sa faible valeur.
    La pièce de 1 yen a la propriété anecdotique de mesurer 1 centimètre de rayon et de peser exactement 1 gramme. Il existe 5 autres pièces avec les valeurs de 5, 10, 50, 100 et 500¥. Il existe 4 sortes de billets: 1000 yens, 2000 yens, 5000 yens et 10000 yens. La taille du billet varie selon sa valeur.

    Les distributeurs automatiques de billets (DAB) ne sont pas si répandus que cela et de plus refusent souvent les cartes de retrait étrangères. Il est vrai que les Japonais utilisent peu ce genre de moyen de paiement. Retraits possibles dans les DAB à service international de la Poste à l'enseigne "ATM" mais souvent fermés après 17H, les dimanches et jours fériés. Il vaut mieux compter sur les distributeurs des Seven Bank, à l'intérieur des konbini de la chaîne 7-Eleven. Ces supérettes sont ouvertes 24h/24 et 7 jours/7.
     

     L'ETIQUETTE: QUELQUES REGLES DE SAVOIR-VIVRE PARMI UNE MULTITUDE...
     Sur ce sujet, ce ne sont pas quelques lignes qu'il faudrait écrire mais il faudrait y consacrer tout un site ou publier un opuscule...
    Le Japon est un pays où la politesse est une religion.  Toute une page voire tout un site pourrait y être consacré. Seuls quelques points seront évoqués ici et quelques autres au cours du récit (bains onsen notamment).

    La révérence
    (que les Occidents appellent péjorativement "courbette") est une véritable forme d’art au Japon, une manière de montrer un respect ancré dans l’esprit des jeunes Japonais dès leur plus jeune âge. Le salut  (o-jigi) est probablement l'attribut de l'étiquette japonaise qui est le plus connu. Il s'effectue le buste incliné vers l'avant à partir de la taille, le dos droit et les mains sur les côtés (pour les hommes) ou plaquées sur les genoux (pour les femmes), tête en avant et regard baissé. Plus il est long et bas, plus l'émotion et le respect exprimés sont grands, avec une graduation en fonction de l'angle d'inclinaison: 15°, 30° voire 45° ou plus... Les femmes s'inclinent toujours plus profondément.  Pour les touristes, un léger hochement de tête ou l’inclinaison du dos suffit amplement.
    Face à l'Empereur ou à l'occasion d'excuses majeures de responsables politiques  ou économiques effectuées devant les médias, l'inclinaison peut encore être plus accentuée. Mais au Japon, il y a la posture (tatemae) et le fond de la pensée (honne), ce qui est très différent. Les excuses relèvent de la première catégorie: on se repend parce qu'il faut se repentir, mais en fait on n'en pense pas un mot. d'autant plus que les Japonais s'excusent toujours et pour tout.

    A l'époque féodale, on s'agenouillait dans la rue, au passage de l'empereur, d'un seigneur (daimyo) ou d'un noble (samouraï)  et de leur suite, tout comme on le fait devant le Bouddha ou devant un "maître" (sensei). La prosternation rituelle (le kowtow en Chine) s'effectuait à genoux, front contre terre, les paumes des mains dirigées vers le ciel de chaque côté de la tête. Si l'on ne s'y "pliait" (!) pas, on le payait  de sa vie. De même au Japon en était-il ainsi lorsque l'on portait en procession  un palanquin divin, le mikoshi (châsse portative du culte shinto) pendant les fêtes religieuses lors des grands festivals. Si on ne s'abaissait pas devant l'idole, alors les porteurs pouvaient venir saccager la maison de l'impudent.

    Les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ont l'habitude de tenir leurs éventails ou leur main près de leur bouche lorsqu'ils parlent ou rient. Mais, à l'opposé, on peut être surpris de voir les gens enrhumés renifler bruyamment car ici se moucher en public est impoli. Pour nous Occidentaux, on ne trouve guère plus de distinction dans les reniflements nippons que dans les crachats chinois...

    Les Japonais apprécieront qu'après avoir énoncé leur patronyme on ajoute le suffixe "san" ou "sama" si vous souhaitez être très respectueux.

    Dans la plupart des restaurants japonais, on vous remet avant le repas une petite serviette humide. Utilisez-la pour vous laver les mains avant de commencer à manger, puis pliez-la et mettez-la de côté sur la table. Ne l’utilisez pas comme serviette de table, ni pour vous essuyer le visage.

    Voir ci-dessous pour les bonnes manières à table.

    Un cadeau est donné ou reçu avec les deux mains comme marque de politesse. Il ne faut pas s'offusquer que les Japonais n'ouvrent pas un cadeau qu'ils ont reçu.

    Ici il faut voyager avec des chaussettes présentables car
    il faut souvent se déchausser: dans la plupart des restaurants, temples et sanctuaires, châteaux, musées et bien sûr chez les gens si on a le privilège de cette expérience. On se déchausse dans  le vestibule (genkan), des hôtes bienveillants feront en sorte que vous retrouverez  vos chaussures dirigées vers la sortie. 
    Sur les planchers, on se déplace en chaussettes ou en mules et seulement pieds nus ou en chaussettes sur les tatamis. Ne pas garder aux pieds dans les autres pièces les chaussons mis à disposition dans les toilettes ou salles de bains.

    La vraie subtilité de la politesse japonaise passe par une maîtrise de la langue permettant de complexes variations de style. Le locuteur, par sa façon de s'exprimer marque la reconnaissance de différentes nuances, de différences de hauteur entre plusieurs personnes dont on parle et/ou de qui on parle, en exprimant divers degrés de respect, d'humilité ou de courtoisie. Donc un subtil cocktail de forme selon ce que sont le locuteur, l'auditeur et l'éventuel tiers dont il peut être question...

    Mais sachez que quelques efforts méritoires que vous ferez pour vous conformer à l'étiquette, le gaijin que vous êtes restera "un barbare" aux yeux de beaucoup de Japonais. On ne devient jamais Japonais. Il faut naître Japonais...

     

    PHOTOGRAPHIE
     
    Dans la plupart des temples bouddhistes et sanctuaires shinto, les photos intérieures sont généralement interdites, même sans flash.

     

    GASTRONOMIE: manger et boire


    La cuisine japonaise est délicieuse, raffinée et variée à l'infini.
    Bien sûr, au-delà des sushis et sashimis que l'on trouve chez nous, goûtez aux mets basiques et typiques que sont les nouilles (à base de froment ou de sarrasin).
    Si votre budget le permet, offrez vous une délicieuse "fondue" (sukiyaki ou shabu shabu) à base de boeuf japonais wagyu, de Kobe ou de Hida
    (comptez 10 000 yens soit 70€  pour un steak de 100g). Vous pouvez aussi tenter de rivaliser avec les sumos en ingurgitant le chankonabe.
    Si de plus vous aimez le risque, appréciez le "poisson-globe", le fugu (Takifugu rubripes),  poisson toxique mortel par certaines de ses parties, que seuls les cuisiniers disposant d'une licence accordée par l'État sont autorisés à préparer et il est servi dans 3
     800 établissements... Par prudence, il est quand même interdit à l'empereur d'en consommer (tout comme jadis aux samouraïs). Sait-on jamais, l'erreur est humaine...  Pour un menu au fugu, comptez de 8 000 à 35 000 yens soit de 65 à 260€.

    En matière de grande cuisine, notre cocorico s'étrangle au fond de notre gosier, car la France, pays mondialement connu pour sa gastronomie, est depuis 2012 distancée sur le guide Michelin par le Japon avec 32 restaurants 3* et 116 restaurants 2* alors que la France n'en compte respectivement que 26 et 80.

    Trois sites pour vous régaler de mets japonais.:
     - http://japanoob.fr/cuisine-plats-japonais-populaires/
     - http://www.apprendrelejaponais.net/plats-japonais-guide-cuisine-japonaise.html

     - http://chefsimon.lemonde.fr/lexique/lexique-japon.html

    Avec 4 ou 5%, le Japon a l'un des plus faibles taux d’obésité du monde, le plus faible des pays développés (33% aux Etats-Unis) et l’apport calorique quotidien moyen est de 2 574 kcal contre 3 825 kcal aux Etats-Unis.

    Les fruits sont des produits de luxe et des cadeaux de choix.  On les offre en juillet,  comme chugen (cadeau de milieu d'année offert aux personnes auxquelles on est redevable) ou en décembre comme seibo, cadeau de fin d'année.
    Déjà au XIIIe siècle, les samouraïs offraient des mandarines ou des melons au shogun.
     
    Une barquette de fraises peut valoir de 5 à 500$ (en dessert, on peut vous servir un seul fruit), une petite grappe de raisin peut coûter  de 12$ (une grappe exceptionnelle 11 000$),  une poire à 19$, une pomme Sekai-ichi à 24$, une mangue rare à 2 700$ ou encore un melon cantaloup pour 125$ (le record a été de 27 000$ pour 2 melons  "parfaits" en 2016) ! Ainsi, ces précieux melons, sont produits à raison d'un seul par pied, protégés d'un petit chapeau noir pour leur éviter les coups de soleil et  massés (!) par les agriculteurs munis de gants blancs en coton afin de développer la saveur sucrée...

    C
    ontrairement aux bonnes manières françaises, aspirer la nourriture chaude comme les bols de nouilles ramen est un acte de politesse qui prouve que vous appréciez le plat et vous pouvez porter votre bol à la bouche (sans faire retomber les aliments dans le bol) pour que le contenu soit plus facile à manger avec des baguettes, surtout quand il s’agit d’un bol de riz. A ce  propos et contrairement aux manières chinoises où terminer sa nourriture ferait perdre la face à votre hôte, au Japon il faut finir les plats et notamment son bol de riz jusqu'au dernier grain ! La soupe miso se boit à même le bol, sans utiliser de cuiller (mais avec les baguettes pour la partie solide de la soupe). On ne se sert pas soi-même un verre de saké. Il faut attendre qu'un convive vous en serve.
    Les Japonais mangent de petites quantités lentement et avec délectation, ce qui permet d'apprécier les saveurs et d'avoir une sensation de satiété. Ce qui n'est pas l'habitude de "leurs voisins chinois" qui mangent rapidement (pour ne pas dire "engloutissent") leur repas et silencieusement ou plus précisément sans parler alors que l'éthique japonaise autorise à parler la bouche pleine, y compris pour parler affaires...

    Boire à la japonaise repose sur un ensemble règles.
    Si vous êtes l'hôte, vous devez veiller à remplir les verres de vos invités. Dans un contexte plus informel comme un repas partagé au restaurant, on ne se sert pas à boire soi-même mais on sert un autre convive qui en retour vous servira. Tenir le verre ou la bouteille à deux mains témoigne de bonnes manières...
    Avant de boire, attendre que tout le groupe lance un kanpai (cul-sec). Un terme issu du mandarin (gan bei  signifiant "santé) que l'on retrouve usité en Corée sous la forme geon bae.
    Mais surtout ne pas utiliser notre si familier et habituel tchin-tchin, certes bienvenu en Chine où il signifie "je vous en prie"  mais qui en japonais signifie pénis !

    Quelques mots sur le SAKE.
    Rien à voir avec l'alcool fort de sorgho parfois parfumé à la rose (Mei Kui Lu Chiew) servi dans les  faux restaurants japonais tenus par des Chinois en France.
    Au Japon, on repère les brasseries de saké à une grosse boule faite de branches de cèdre (sugidama)
    qui sert d'enseigne. Elle est installée au démarrage du brassage et souvent avec la "bénédiction" du prêtre shinto. Lorsque les aiguilles ont bruni, c'est que le saké est bon à boire. Dans la pure tradition, la fermentation était réalisée dans des fûts de cryptomère (un conifère).
    Quelque 1200 brasseurs subsistent dans le pays (car ils subissent la concurrence du shochu, un alcool à base d'orge et de sarrasin titrant de 25 à 35°, très prisé des jeunes). Ce qui fait la qualité du saké, c'est essentiellement le riz et en particulier son niveau de polissage, afin de n'en utiliser que le coeur, riche en amidon. Les grains sont ainsi réduits de 50%, 60% voire 70%. Ce coeur de riz est cuit à la vapeur avant d'être mis en fermentation avec le koji, une levure afin que l'amidon se transforme en sucre et ce sucre en alcool. Au terme de la fabrication, le produit est pressé et filtré avant la mise en bouteille. Cela en fait une sorte de vin ou de bière incolore.
    Degrés alcooliques: 14° à 18°.
    Prix: de 10 à 25€ la bouteille (72cl).
     


    TELEPHONE, INTERNET
     
    On trouve des t
    éléphones publics partout au Japon. Il existe des téléphones verts et gris qui acceptent des pièces de 10 ¥ et de 100¥ ainsi que des cartes prépayées. Les téléphones à carte IC n'acceptent que des partes prépayées IC.
    De nombreuses compagnies commencent à proposer aux étrangers des WiFi Datacard (45€  pour 5 jours) pour utiliser smartphone, tablettes et ordinateurs portables, pour téléphoner et surfer sur internet. Il est aussi possible de louer une carte SIM pour téléphones à la norme WCDMA 2100 (32€ pour 15 jours) ou d'apporter votre carte SIM et de l'introduire dans le téléphone loué ici.
    Les hôtels fournissent  des codes WiFi pour se connecter à l'Internet avec
    smartphone, tablettes et ordinateurs portables.
     

    COURRIER

    La Poste japonaise est d'une efficacité remarquable (moins d'une semaine vers la France). Si vous n'attendez pas les tous derniers jours pour envoyer de vos nouvelles, il y a une forte chance que vos cartes postales auront précédé votre retour...
     


    TRANSPORTS
     

     
     
    Se déplacer avec des transports en commun est très aisé au Japon.
    L'infrastructure ferroviaire est très développée et le rythme des services est soutenu. Pour les touristes, une formule intéressante est celle du Japan Railpass valable sur la plus grande partie du réseau ferré et sur les lignes de bus et ferry exploités par la compagnie nationale JR (Japan Railways, compagnie issue de la privatisation en 1987 de la compagnie publique Japanese National Railways-JNR) ou encore sur la ligne de métro circulaire Yamanote à Tokyo. Faire attention cependant car certains Shinkansen sont exclus. Faire également attention à ne pas se tromper de compagnie de train ou de bus, car il y a pas mal de concurrence.
    Ce Pass est valable sur des durées de 7, 14 et 21 jours, respectivement au tarif dégressif de 209€, 333€ et 425€.
     

    POURBOIRES
    Le Japon est le seul pays où les pourboires ne sont pas en usage. Donner un pourboire est perçu comme une offense. La personne qui a rendu le service aura l'impression qu'on lui fait l'aumône.
     

    Les différents pays du monde n'utilisent pas la même tension. Alors que l'Europe oscille entre 220 et 240 volts, le Japon tourne plutôt autour de 100 à 130V, comme l'Amérique du Nord. Aujourd'hui, de très nombreux appareils   (smartphones, appareil photo, ordinateur...) ont une amplitude de tension très importante. Il n'est pas rare de lire sur un produit électronique la mention 100~240V, ce qui signifie qu'il sera compatible partout dans le monde sans transformateur. Pour d'autres appareils et à défaut de transformateur, au pire, ils tourneront à mi-régime au Japon, à cause de la différence de tension.
    Les prises électriques sont à fiches plates au standard US
    , il faut donc se munir d'un adaptateur.

    Le décalage horaire par rapport à la France est de 7 heures en été et de 8 heures en hiver..


     


    quelques images...

     



    et un diaporama ...

     


    voir d'autres voyages...

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